1. Je fais mon cinéma


    Datte: 18/07/2022, Catégories: fffh, grp, fagée, gros(ses), grosseins, poilu(e)s, fête, telnet, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme caresses, nopéné, nostalgie, portrait, videox, Auteur: Antilope, Source: Revebebe

    ... visiter quelques salles. Des tournages étaient en cours et on y voyait toujours la même chose : une scène de baise, avec des acteurs sans relief qui simulaient l’orgasme exagérément.
    
    On s’est arrêté dans une buvette sordide où des acteurs et/ou actrices venaient prendre des cafés, parfois à moitié nu(e)s…
    
    — Alors, qu’est-ce que tu en dis ? Pas mal mon studio, non ? Ici, plus de gens baisent en un jour que dans tout Paris en une semaine !
    — Oui, je suis impressionné… C’est grand !
    — Alors, parlons sérieusement, comment pourrait-on travailler ensemble ? Je pourrais te prêter des locaux… Tu aurais carte blanche pour faire un pilote par exemple !
    
    Je n’y croyais pas… Ce mec était en train de me proposer de rendre mes fantasmes réels !
    
    — Tu veux dire que tu serais prêt à me prêter un studio ?
    — Oui ! Bien sûr, je t’aiderai. Tu participeras au casting et pourras sélectionner les acteurs que tu veux… tu nous ponds un petit scénario, et hop, ça tourne ! Qu’est-ce que tu en dis ?
    — J’en dis que je suis carrément partant !
    — OK, je vais faire convoquer des acteurs pour le casting alors !
    — Euh… Si je peux me permettre, je voudrais te proposer autre chose : et si on recrutait uniquement des amateurs ?
    
    S’en est suivi une longue discussion durant laquelle il m’a soutenu que les amateurs étaient ingérables, et que souvent ils se rétractaient à la vue du scénario. Je lui ai alors opposé que les actrices qu’il avait étaient loin du compte esthétiquement… qu’il ...
    ... pourrait fournir les mecs s’il voulait, mais que pour les femmes, je voulais des inconnues.
    
    Il a fini par accepter. Je suis revenu le lendemain avec le texte de l’annonce :
    
    La réaction de mon nouveau patron a été mitigée…
    
    — Eh bien, tu écris bien, mon salaud, je devrais t’embaucher à la Com ! Mais… ça m’inquiète un peu, ton histoire ! Tu n’as pas peur de voir débarquer toute la misère du monde ?
    — Et alors ? Si elles sont belles et qu’elles font le job ?
    — OK… mais je sens qu’on va y passer du temps !
    
    Nous avons donc lancé l’opération. Le nombre de contacts par mail a montré que c’était un succès dans toutes les catégories.
    
    Le jour J, je suis arrivé à 8 h au studio, Patrick n’était pas encore là. Par contre, une file d’attente s’était déjà formée devant la porte. Elles étaient là… Toutes ces femmes normales ! Je me suis arrêté à leur hauteur, j’ai pris quelques secondes pour les regarder et pour les saluer. Elles étaient toutes différentes, il y en avait des noires, des blanches, des grosses, des fines, des grandes, des petites, des jeunes, des plus âgées… Et sur le coup, je les ai toutes trouvées belles.
    
    J’étais enthousiasmé par la tournure que prenaient les événements.
    
    Patrick est arrivé à 9 h, en retard, beaucoup moins enthousiaste que moi.
    
    — Non, mais t’as vu un peu ce qu’on a dehors ? Dis-moi qu’elles se sont trompées ! Elles font la queue pour Pôle emploi !
    — Eh bien, moi je te dis qu’elles sont venues nous voir, nous, et qu’elles conviennent ...
«1...345...10»