1. La bascule (3)


    Datte: 16/07/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: zooph34, Source: Xstory

    ... déjà indispensable, c’est fou. Je m’écarte un peu, je la regarde, elle est magnifique, ce qui m’attire le plus, ce sont ses seins et ses fesses, ils sont fermes, toniques, ronds, ils attirent irrésistiblement mes mains, comme ses fesses fermes, douces, lisses. Hier encore, je n’aurais même pas fait attention à ces détails, une femme nue était pour moi un morceau de viande vivante, rien d’autre.
    
    Jamais je n’aurais pu imaginer tomber raide d’une femme, mais je réalise que c’est un fait et que je n’y peux rien, c’est comme ça, cette fille m’a rendu dingue, j’assume, j’irais jusqu’au bout avec elle. Elle m’a fait découvrir un autre aspect de ma sexualité, un aspect que je rejetais avec violence sans savoir ce que c’était. Elle n’a pas bougé, elle reste devant moi les bras le long du corps, je suppute qu’elle se doute de ce qui se passe dans ma tête. Elle me laisse prendre l’initiative, mon regard tombe sur ses yeux, je craque, cet air candide, ce regard franc, lumineux, serein me fait craquer, je m’avance, lui prends la main et l’amène dans le salon.
    
    — Tu restes là ce soir, et je ne te promets pas de te libérer plus tard, je pars lundi à Agde, tu viens avec moi, et on voit comment ça se passe entre nous d’accord ?
    
    Elle m’arrête, me fait pivoter et se jette sur moi, sa bouche se colle à la mienne, son baiser est d’une sensualité que je ne connaissais pas, ses mains parcourent mon corps, sa langue se déchaîne dans ma bouche. Elle me libère au moment où je vais ...
    ... étouffer.
    
    — Bien sûr que je suis d’accord ma chérie, bien sûr.
    
    — Alors, allons manger un bout et après, laisser nos corps s’exprimer.
    
    — Ça, je suis entièrement d’accord.
    
    Nous allons préparer à manger, mais ça n’est pas aussi facile que ça, elle n’arrête pas de m’interrompre, elle est en demande de mon corps, ses mains n’arrêtent pas de glisser sur lui, je dois dire que je lui rends souvent la politesse. Nous finissons par manger, après avoir rangé plus ou moins la vaisselle, nous sommes allées dans mon lit. Elle s’est jetée sur moi, la nuit n’a été qu’amour, orgasme, plaisir. Nous nous sommes endormies vers cinq heures du matin repues et complètement anéanties de fatigue. Nous nous sommes réveillées vers dix heures trente pour de nouveau faire l’amour. Je ne me reconnais pas, je suis devenue complètement dépendante de cette magnifique fille, et ce qui m’étonne le plus, c’est que j’aime ça. Elle est restée avec moi, nous sommes allées ensemble à Agde au mois d’août, nous ne nous sommes pas quittées depuis.
    
    Nous sommes en deux mille vingt et un. Nous vivons ensemble depuis presque quatre ans et je suis de plus en plus amoureuse de cette fille attentionnée et aimante. Le confinement de l’année dernière nous a encore plus rapprochés, nous avons vécu ces deux mois en symbiose, comme en novembre, nous avons découvert d’autres points qui nous rapprochent et nous avons aimé ça. Nous envisageons de nous marier et d’adopter un enfant. Je suis tout de suite retournée à Toulouse pour ...
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