1. Cohésion d'entreprise (8)


    Datte: 12/07/2022, Catégories: Transexuels Auteur: Mlle_Helened, Source: Xstory

    ... gémit et je compris qu’il y avait autre chose dessous. Je tirai doucement, dégageai une tige. Je tirai un peu plus, la rosette s’ouvrit, dévoilant une boule métallique en forme de goutte d’eau.
    
    — Mon cul t’appartient ma chérie.
    
    Je ne me le fis pas dire deux fois. Je zappais les préliminaires et enfonçai mon sexe à peine dur dans le trou.
    
    — Tu es divine mon amour ! dis-je extatique.
    
    Je la baisai. Le miroir du dressing me renvoyait son corps et surtout ses mamelles qui remuaient au rythme de mes coups de reins. J’adorai. Ça m’excitait. J’étais à deux doigts de jouir. Je me retirai et vins la lécher puis je revins en elle. Elodie adorait aussi et m’encouragea dans cette voie. Je jouis enfin, vidant ma semence sans son cul. Aucun risque de tomber enceinte de ce côté-là.
    
    — Je t’aime, dis-je en plongeant dans ses yeux bleus.
    
    — Je t’aime aussi.
    
    J’étais heureux et heureuse. Heureux dans ma vie de garçon et aussi dans ma vie de fille avec une petite amie plus que complice. Tous les travestis de France et de Navarre rêveraient être à ma place.
    
    Mais il restait encore une ombre au tableau. Ma famille. Car pour le moment elle ne savait rien, ni à propos d’Elodie et encore moins concernant Emma. Et si Elodie serait accueillie à bras ouverts, j’étais bien moins confiant concernant Emma.
    
    Mais tôt ou tard, il faudrait bien annoncer la couleur.
    
    — Tu sais que je n’ai pas encore parlé de toi et de nous deux à mes parents, dis-je ce soir-là pendant le dîner.
    
    — ...
    ... Ah. Et ?
    
    — Je veux le faire. Tu es d’accord ?
    
    — Bien sûr. A moins que tu aies honte de moi.
    
    — Tu sais bien que ce n’est pas le cas.
    
    — Mais oui, je le sais. Je te taquine. C’est toi qui vois quand c’est le bon moment. Mais ça me ferait plaisir de les connaître.
    
    Je ne le savais que trop. On avait parlé un peu des siens. De sa mère décédée et de son père qui avait sombré doucement dans la folie jusqu’à ne plus s’en remettre. Aujourd’hui, il occupait une chambre dans un hôpital spécialisé. Elodie allait le voir régulièrement et en revenait effondrée. J’avais aussi le devoir de l’épauler dans cette épreuve douloureuse.
    
    J’appelai donc mes parents pendant qu’Elodie débarrassait la table. Elle m’avait convertie au nudisme et je ne me lassais pas de son corps, de sa peau contre ma peau, de le caresser.
    
    Je restai un moment à échanger des banalités.
    
    — J’ai une nouvelle à vous annoncer, dis-je.
    
    — Oh, oh ! railla maman.
    
    — J’ai une petite amie. Elle s’appelle Elodie.
    
    Blanc à l’autre bout du fil.
    
    — Allo ?
    
    — Oui, oui, je suis là, dit maman. C’est vrai ?
    
    — Oui c’est vrai. Ça fait un petit mois maintenant et je suis presque installée chez elle.
    
    — Elle est comment ?
    
    — Très jolie. C’est la plus belle fille du monde.
    
    Je sentis ma mère sourire.
    
    — Elle est là ?
    
    — Oui, contre moi.
    
    — Passe-moi là !
    
    — Ma mère veut te parler. Elle s’appelle Christiane.
    
    Je terminai de ranger la vaisselle, laissant un peu d’intimité à Elodie pour faire plus ...