Questionnements
Datte: 11/07/2022,
Catégories:
ff,
fplusag,
forêt,
voiture,
amour,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
odeurs,
lettre,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... pour la serviette. En sortant de sa voiture, elle restée coincée, ou collée, entre mes fesses. Sans son prêt, j’aurais probablement laissé une jolie tache sur mon siège. Mes filles, Michèle ou Christine n’auraient pas manqué de me taquiner.
Je ne quitte pas des yeux les feux arrière de ma guide. Surtout, ne pas les perdre. J’ai bien l’adresse, mais ce serait plus compliqué. Je me concentre et j’éclate de rire toute seule. Ça devient une habitude de suivre les culs de Colette. Quand ce n’est pas le sien, c’est celui de sa voiture. C’est cocasse… cocasse ? Et si c’était une addiction ?
Que sais-je d’elle ? Voyons. Je récapitule dans ma tête les évènements du jour. Colette m’a surprise nue en train de pisser ; j’aurais dû être scandalisée, eh bien non. Elle m’a imitée, et au lieu de m’éloigner, je lui ai quasiment proposé de la lécher. Mieux que ça, je l’ai laissée sucer mes orteils… sales ! Et encore pire, je suis allé chercher – avec mes dents ! – une épine plantée dans sa raie, tout près de son trou du cul…
Bon, admettons que jusque-là ce soit un coup de folie. L’anonymat, les hormones, l’appel du sexe, n’importe quoi d’autre pour l’expliquer. Mais après ? J’aurais pu m’enfuir, prendre mes cliques et mes claques et disparaître. Pas du tout ! Je suis restée avec elle et nous nous sommes caressées, masturbées, branlées… comme des cochonnes. Moi la première.
Et cette randonnée « nature » ? D’accord, le naturisme, j’adore ça. C’est mon côté exhibitionniste éhonté, ...
... bien que je sache n’avoir pas un corps de déesse. Ça m’excitait d’être reluquée par une inconnue. Je pouvais néanmoins me dispenser d’en rajouter dans l’indécence. Sauf que je dois bien m’avouer que c’était pour l’inciter à aller plus loin, elle aussi, et me délecter de ses formes et des détails de son intimité.
Quant à la suite, même en considérant calmement les choses, ni je la comprends, ni je me reconnais. J’avais déjà fait des tas de trucs idiots ou inconvenables pour la morale ordinaire, avec plaisir et sans remords, mais je n’avais jamais poussé une camarade de jeu à se faire pisser dessus ni à réclamer une fessée débridée. Et pourtant, si j’en ai été mal à l’aise sur le moment, je n’en éprouve aucun sentiment de regret.
C’est ça le plus ahurissant. Je ne me sens pas coupable. Peut-être parce qu’elle ne m’en a pas voulu. Au contraire, elle m’a presque remerciée… Non, pas presque : elle m’a dit merci en me déclarant son amour. D’ailleurs, après, nous avons recommencé nos baises et nos branlettes avec plus de passion. Dans la joie et le bonheur, comme on dit.
Rien qu’aux images qui me reviennent et au souvenir de nos jouissances partagées, j’ai chaud au cœur et au ventre. Disons-le tout net, quand j’y repense, je remouille ! Mais pas seulement. Je ressens aussi un grand élan d’affection. Est-ce de l’amour ? J’aimerais et je m’en inquiète. Si ce n’était que de l’orgueil ? Être admirée, désirée, voire aimée par une fille plus jeune, c’est flatteur !
Au fond, ...