Dérapage au mariage : la mariée est une salope (1)
Datte: 11/07/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Blueberry89, Source: Xstory
... doigts frôlent ma peau, un frisson me parcourt l’échine. Ses gestes sont lents et délicats. Je sens sa respiration dans ma nuque et cette proximité me perturbe bien plus qu’elle ne le devrait. Mon coeur bat à un rythme fou , je prie pour qu’il ne remarque pas mon trouble. J’ose jeter un œil dans le miroir en face et y entrevoit Cyril, le regard plongé dans ce qu’il fait, concentré. La robe commence doucement à s’ouvrir et mon dos est bientôt complètement dénudé. Il prend son temps, j’ai même l’impression qu’il fait exprès de frôler la peau de mon dos. Ce moment est si intense, que je ne veux pas qu’il prenne fin.
Pourtant, il arrive finalement au niveau de mes fesses et s’arrête, les doigts en suspens au dessus de mes flancs nus. Il ne me touche pas et pourtant je sens la chaleur qui émane de sa peau comme si elle me brûlait. Sa respiration, en écho à la mienne devient haletante. Je croise son regard dans le miroir et y discerne un désir si puissant que je fond littéralement. Ses mains se posent enfin et d’une douce caresse, il remonte jusqu’à la naissance de mes seins. Il enfoui son nez dans mon cou et hume mon parfum tandis que ses mains attendent patiemment un signe pour continuer.
Un gémissement m’échappe, cela lui suffit pour empaumer ma poitrine en poussant un grondement de satisfaction. Il presse mes seins, en pince les extrémités. Sa bouche court le long de mon épaule jusque dans mon cou. Le plaisir est si intense que je n’ai pas la lucidité pour réfléchir et ...
... stopper ce dérapage avant que cela n’aille trop loin. La rigidité de son désir se fait sentir contre mes fesses, j’en éprouve une envie de le sentir, le voir, le toucher. Un besoin presque.
Une voix nous interrompt alors, me faisant redescendre de mon nuage juste un peu.
— Mademoiselle Demange vous avez fini? demande la vendeuse Vous voulez de l’aide ?
— Presque! Je vous passe la robe par le rideau, dis je précipitamment
Je lâche alors la robe, qui tombe doucement au sol, révélant mon corps nu aux yeux de Cyril. Il retire ses mains pour me laisser l’enlever et je peux la tendre à la vendeuse à travers le rideau.
— Je vais la repasser, j’en ai pour une dizaine de minutes, je me dépêche ! dit elle en s’éloignant
Cyril est toujours là dans la cabine, où une vive tension règne entre nous. Nos yeux s’accrochent un instant et je ne peux que m’y laisser sombrer. A ce moment là, je ne suis plus que sensation et envie, la raison est partie depuis déjà bien longtemps. J’aurais du arrêter ça bien avant mais c’est impossible. Attirée comme un aimant par cet homme dont je n’avais jamais pensé ressentir un quelconque désir un jour, je me vois glisser sur une pente dangereuse dont je ne suis pas sûre de sortir indemne.
Et pourtant, j’y fonce la tête la première, en faisant le premier pas pour combler le petit espace qui nous sépare. Nos lèvres se rejoignent dans une étreinte subite, nos corps se heurtent et s’imbriquent. Une lueur bestiale brille dans ses yeux d’un noir ...