1. Les démons de Noémie II : La traque (2)


    Datte: 20/08/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: alchophe, Source: Xstory

    ... l’as dit, j’ai vite appelé Francis et..."
    
    — "Pourquoi ? Sans m’en parler, en plus ! Tu te rends compte ?"
    
    — "Oui, mais tu as pris ton pied, non ? La petite vidéo, c’est pour nous, après... Je t’avoue que j’adore te voir avec d’autres hommes..."
    
    Elle ne répondit pas, honteuse et remit sa robe rapidement. Avait-elle vraiment provoqué tout ça ? Elle avait pris énormément de plaisir, joui comme rarement. Mais elle ne se reconnaissait pas du tout, comme si elle avait été "possédée".
    
    — "Le repas est offert, on va vous remplacer votre assiette qui est froide, madame...", dit le patron, avec un ton jovial. "Allez, les garçons, au boulot ! Vos remplaçants vont faire une pause."
    
    Cassandre et Frank rejoignirent leur table. En pleine confusion, la jeune femme doutait tout de même de la version de son mari. Elle allait, plus tard, découvrir qu’elle avait raison, après bien d’autres mésaventures.
    
    A la fin du mail, elle expliqua à Noémie qu’elle avait un problème avec son propriétaire. Celui-ci profitait d’elle tant qu’il pouvait, à l’insu de Franck. Il menaçait de ...
    ... révéler des photos compromettantes d’elle sur le net. Elle ne savait plus quoi faire.
    
    — "Encore un maître-chanteur...", dit à voix basse la jeune philippine.
    
    — "On va s’en occuper...", répondit Moussa avec un large sourire.
    
    Il restait quatre heures de route encore. La berline noire filait à toute allure. Les deux amis discutaient, sereins et enjoués. L’un avait trouvé une voie de rédemption et l’autre le meilleur allié possible pour sa quête. Ensemble, ils étaient invincibles.
    
    Le téléphone de Noémie sonna. Elle le mit en Bluetooth pour que l’appel passât sur les baffles de la voiture.
    
    — "Tu es partie bien rapidement, "treize". Je ne sais pas où tu vas, mais je vais te retrouver. Tu mijotes quelque chose..."
    
    — "Viktor, je présumes ?", coupa-t-elle.
    
    — "Oh, je vois... Tu sais qui je suis..."
    
    — "Oui et je vais botter le cul de votre frangin..."
    
    — "Andreï ?"
    
    — "Oui, le taré qui m’a "programmée", comme les autres, et je..."
    
    — "Il est mort, depuis dix ans. Tu te trompes de cible."
    
    L’homme raccrocha. Dans la voiture, un silence écrasant se fit. 
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