1. Dizygotes jusqu'au bout_3


    Datte: 04/07/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... plus grands réalisateurs. J’avais la tête qui tourne et je me sentais euphorique d’un côté et puis aussi tu me manquais tellement ; je suis seule tout le temps sur ce tournage, comprends-moi. »
    
    Julien l’écoutait silencieusement mais bouillant à l’intérieur.
    
    « Il a ouvert une seconde bouteille, je n’avais plus les idées très claires. Il m’a fait parler de nous, de nos rapports. Je lui ai dit que je ne savais pas si je te satisfaisais autant que toi tu me satisfaisais. Il m’a embrassée en me disant qu’il allait m’aider à devenir une amante exceptionnelle. Je l’ai repoussé, je ne voulais pas. Mais il m’a fait encore boire et puis il est parvenu à me retirer ma robe. Après tout s’est enchaîné, mais je n’ai jamais voulu ce qui est arrivé. J’étais saoule, je ne savais pas ce que je faisais. »
    
    « Et ce matin, tu étais toujours saoule ? Tu n’avais pas encore décuvé que je t’ai trouvée en train de le chevaucher ? Il n’avait pas l’air de te forcer là, tu avais l’air plus que consentante. »
    
    « Je sais mon chéri, pardonne-moi. Je me suis réveillée en pensant que c’était toi qui m’entourais de tes bras. Il faisait encore nuit, et je n’ai pas vraiment réagi, pensant que c’est avec toi que je faisais l’amour. »
    
    « Tu sais, ce que je déteste le plus dans la vie, c’est qu’on me prenne pour un con. Tu as agi en véritable salope. »
    
    « Oh, ne parle pas comme ça. Pas toi. »
    
    « Je suis un homme comme les autres, tu sais. Ou plutôt devrais-je dire, je suis un cocu comme les autres. ...
    ... »
    
    « Non, ne dis pas ça, je t’ai expliqué… »
    
    « Tu ne m’as rien expliqué du tout. La boisson n’excuse rien. Tu t’es comportée comme une trainée, tout est terminé entre nous. »
    
    Elle voulut se réfugier dans ses bras, mais il la repoussa fermement. Au même moment, Axelina et Cédric sortir de la caravane et se joignirent à la conversation.
    
    « Tu voulais l’aider à devenir une meilleure amante, c’est cela ? mais pour ça, il faudrait déjà que tu sois un bon amant. Tu ne l’es pas. Tu es brutal, égoïste. Ton plaisir passe avant tout ; Je n’ai jamais vraiment pris la plénitude de mon plaisir avec toi. Je ne me sens pas du tout épanouie sexuellement. Je pensais que le temps te ferait murir à ce niveau, mais qu’elle désillusion. Toi Solène, je comprends que tu aies pu craquer pour sa belle gueule. Mais, franchement, qu’a-t-il d’autre qu’un joli faciès ? »
    
    Elle se tourna vers lui et s’approcha le visage menaçant.
    
    « Écoute moi bien Cédric Brosset. Tu es persuadé qu’il n’y a rien de mieux que ton physique. Qu’il peut tout te permettre. Que tu peux séduire toutes les femmes qui passent à ta portée. Mais il y a une chose dont tu ne t’es jamais rendu compte. Il y a quelque chose d’encore plus fort que ta beauté extérieure. C’est ta laideur intérieure. Tu es un être vil, abjecte, méchant, égocentrique. Tu ne respectes aucune valeur et ne cherches que ton bon plaisir. Il y a une chose que Julien pourrait avoir depuis pas mal de temps et que tu ne pourras jamais lui prendre, c’est ...
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