1. L'amant


    Datte: 03/07/2022, Catégories: ff, fplusag, cocus, nympho, dispute, Oral policier, Auteur: Laetitia, Source: Revebebe

    ... serrera…
    
    Angélique déposa Karine à cent mètres de la SR. Elles avaient convenu de ne pas arriver ensemble pour éviter les ragots. Elle ne pouvait pas sortir de son esprit la douche qu’elle avait prise avec Karine et son corps contre le sien sous le jet, puis lorsqu’elle s’était accroupie devant Karine, son visage sur son entrejambe. Cette journée allait être compliquée. Si proche d’elle et ne pas pouvoir la toucher, l’embrasser, le temps allait être long jusqu’au soir :
    
    — Salut, Duchemin !
    — Oh bonjour, lieutenant !!
    — Le capitaine veut me voir, je parie ?
    — Non, lieutenant, il ne m’a rien dit ce matin.
    — Vous êtes sûr, Duchemin ?
    — Ah oui lieutenant, je suis sûr.
    — Ah, Duchemin, dès que la commissaire de Paris arrive, vous l’accompagnez à mon bureau.
    — C’est noté, lieutenant.
    
    Il n’y avait que Thierry qui était arrivé. Il pianotait, comme à son habitude sur son clavier :
    
    — Salut, Thierry !
    — Oh bonjour, lieutenant…
    — Débrief dès que les autres et la commissaire seront arrivés. Sûrement pas avant dix heures au moins. Vincent est au commissariat de Colmar ce matin, pour interroger les collègues de Dalmasso. Quand la commissaire arrive, tu l’installes sur un des bureaux vides. Elle aura sûrement besoin de place pour travailler.
    — OK, lieutenant.
    
    Angélique s’installa dans son bureau et ouvrit son ordinateur. S’isoler de Karine pour le moment, c’était le mieux. La côtoyer de trop près aujourd’hui, allait sûrement être une torture et pire, risquait de la ...
    ... trahir, notamment vis-à-vis de Leila qui avait un regard acéré.
    
    Je crois qu’il va falloir que tu te calmes, ma grande, elle va s’en aller dès que l’enquête sera bouclée et tu ne la reverras pas. Peut-être un ou deux coups de téléphone au début, trois SMS, rien de plus. Ne commence pas à te monter le bourrichon, comme à ton habitude.
    
    Elle entreprit de consulter sa boîte mail, ce qu’elle n’avait pas pu faire la veille, vu la journée de folie qu’elle avait vécue. Après deux semaines de vacances, ça débordait. Rien de passionnant ni d’important. La plupart des messages atterrirent dans la corbeille directement.
    
    Quelques minutes plus tard, elle la vit arriver, discuter avec Thierry et s’installer à un bureau. En passant devant les parois vitrées du bocal qu’occupait Angélique, elle lui fit un signe de la main. À priori, elle était elle aussi soulagée de ne pas être trop près d’Angélique.
    
    Quelques minutes plus tard, Leila arriva à son tour, et elle aussi la salua de la main à distance.
    
    Enfin, vers dix heures quinze, Vincent arriva en lâchant un tonitruant « Bonjour ».
    
    — Bon, tout le monde est là, on fait notre débrief. Qui commence ? Thierry ?
    — Bon, j’ai d’abord essayé de tracer le paiement des roses. L’achat est confirmé, une carte bancaire à 15 h 04, le jour du meurtre. La carte utilisée est celle de Guillaume Dalmasso. D’autres achats dans la soirée, a priori des vêtements, des produits d’hygiène. Les transactions ont eu lieu entre dix-neuf et vingt heures. ...
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