1. Proposition indécente


    Datte: 03/07/2022, Catégories: fh, jeunes, couple, vacances, plage, jalousie, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, échange, nostalgie, libercoup, Auteur: Patrick Paris, Source: Revebebe

    ... vin doit y être pour beaucoup. Nous ne nous éternisons pas, il nous faut rentrer. Demain, nous avons prévu de partir à la première heure, les vacances sont terminées. Direction Paris, lundi le boulot recommence.
    
    En nous séparant, Véro glisse un petit papier dans la main de Nathalie, assez discrètement pour que Gérard comme moi puissions bien voir son geste. Gérard devient blême, il jette un œil noir à Véronique. Nous nous quittons en nous faisant la bise. Je serre un peu Nathalie dans mes bras, sentant ses tétons qui pointent sous sa robe légère. Il n’y a pas de petit plaisir.
    
    Avant de nous coucher, nous terminons les valises pour être prêts à partir demain matin :
    
    — Pauvre Gérard, il en faisait une tête quand vous êtes partis vous baigner toutes les deux. Il croyait vraiment que tu allais parler à Nathalie.
    — Tu sais bien que je n’en ai jamais eu l’intention.
    — Oui, mais pas lui. De quoi avez-vous discuté ?
    — De la fraîcheur de l’eau, très original, et de cuisine. La cuisine et elle, ça fait deux ! Elle croyait savoir faire les spaghettis à la bolognaise, mais elle ne jure que par les conserves. Il a fallu que j’insiste pour lui faire admettre que les tomates fraîches sont indispensables. Elle m’a promis de faire un effort. Aussi, bonne fille, ce soir je lui ai donné ma recette. C’est la recette des spaghettis bolognaise que m’a confiée mon amie Lætitia, elle la tient de son aïeule suédoise, alors y a pas à discuter.
    — Pourquoi avoir donné ta recette à ...
    ... Nathalie discrètement, en faisant bien attention à ce que Gérard s’en aperçoive ? Il t’a vu comme moi.
    
    Elle me détaille alors sa conversation avec Gérard quand j’étais dans l’eau avec Nathalie, et conclut :
    
    — Ça doit bouillir dans sa tête en ce moment.
    — Pauvre Gérard,
    — Il l’a bien mérité,
    — Tu es perverse.
    — C’est pour ça que tu m’aimes, non ?
    — Alors, ce papier ?
    — Gérard doit croire que c’est l’adresse de mon copain qui habite la région.
    — Au fait, quel copain ?
    — Je n’en sais rien, je ne connais personne.
    — Tu n’en feras jamais d’autres… J’en connais un qui va avoir du mal à trouver le sommeil ce soir.
    
    Ce soir, deux autres n’ont pas trouvé tout de suite le sommeil. Je serai fatigué demain sur la route du retour.
    
    En prenant notre douche, après le troisième round, Véro me fait un grand sourire épanoui, récompense de la performance du jour. Je cherche une excuse ou plutôt une explication, « ce sont sûrement les fruits de mer », « bien sûr me dit-elle ironiquement ».
    
    ---oOo---
    
    L’année suivante nous ne sommes pas descendus dans le sud, Véro devait accoucher début septembre, les transports étaient déconseillés. Puis les enfants se sont succédé tous les deux ans, à trois nous avons estimé avoir assez travaillé pour la patrie.
    
    Avec les enfants, nos vacances sont devenues plus sages, disons plus tranquilles, nous partageant entre les grands-parents, et des hôtels clubs avec garderie. Sans perdre pour autant le plaisir de pouvoir nous baigner sans maillot ...