1. Simon, d'Ange à Démon. (7)


    Datte: 02/07/2022, Catégories: Divers, Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    ... tout va très vite, et s’il la frappe, elle ira au combat ; prête à lui exploser les couilles s’il le faut, elle se lève à son tour, bombe le torse, relève la tête et en se tenant sur ses gardes, elle le regarde droit dans les yeux et dit :
    
    — Je te préviens ! Si tu lèves la main sur moi ou si tu continues à traiter Simon comme tu le fais, je demanderais le divorce !
    
    — Je t’interdis de faire ça, dans ma famille, on ne divorce pas ; rappelle-toi des paroles du curé lors de notre mariage : « Tout ce que dieu a uni ne peut être défait. » reprend-il.
    
    — Fous-moi la paix avec tes histoires de curé et de religion, car je crois que tu es mal placé pour parler de bondieuseries. Toi qui vas à la messe et qui prends le commandement d’un navire de guerre pour tuer de pauvres innocents ! s’insurge-t-elle.
    
    — Mais ma pauvre fille, tu ne sais même pas de quoi tu parles, tu ne peux rien faire contre moi, et laisse la religion de côté, ça n’a rien à voir. Si je prends le commandement d’un navire de guerre, mais bien évidemment tu ne sais pas de quoi il s’agit ! Est-ce que tu te rends compte de la responsabilité que cela engendre ? rétorque-t-il.
    
    — Ah ça, oui je la vois ! Tu sais ce que je vois ? De la violence et des morts, et forcer ton fils à devenir prêtre ; c’est pour sauver ton âme et faire bonne figure devant les autres ?
    
    — Maintenant, ça suffit ! Tu ne te rends même pas compte de la charge qui va peser sur mes épaules ?
    
    — La charge qu’il va peser sur tes épaules ? ...
    ... Mais tu plaisantes, mon pauvre ami ! Je vais te dire ce que je vois, moi ; l’épouse modèle. Je vois en face de moi un homme imbu de sa personne avide d’honneur et de reconnaissance, un homme qui ne veut que l’on ne regarde que lui au mépris de rendre sa femme et son fils heureux.
    
    — Mais...
    
    — Il n’y a pas de mais ! reprend-elle en pointant sur lui un doigt inquisiteur et menaçant. Je veux que tu m’expliques la relation entre aller à la messe le dimanche et commander un navire de guerre qui va semer la mort derrière lui ? se répète-t-elle.
    
    — Tu n’as rien compris, il s’agit de défendre la nation, de protéger tous les habitants de ce pays contre d’éventuels envahisseurs...
    
    — Et pour cela, tu as besoin de frapper Simon comme tu le fais ?
    
    — Il doit apprendre la vie, c’est tout ; et puis j’ai été élevé comme ça et c’est la seule et bonne méthode pour lui faire entrer les bons principes dans la tête, se justifie-t-il.
    
    — Tu as tort ! C’est de l’amour qu’il fallait lui donner.
    
    — Mais, je lui en ai donné...
    
    — Quand ? Je ne t’ai jamais vu le prendre dans tes bras pour le câliner. Pardon, si ; tu le prenais quand il était encore bébé pour montrer ta réussite et être félicité par ton entourage. Sauf que c’est moi qui l’ai porté pendant neuf mois et qui ai accouché seule dans la douleur pendant que tu attendais chez ta mère. Lui as-tu lu au moins une fois une histoire pour s’endormir ? L’as-tu pris par la main en promenade, es-tu parti au moins une seule fois seul avec ...
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