1. L'Amant - Dans la tête de Kowalski 2/2


    Datte: 01/07/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    ... taille à me résister. Voilà, doucement, ça va revenir Angélique.
    
    Passez cette robe.
    
    Il lui tendit une robe noire, magnifique en effet. Surement une robe de créateur, voire de grand couturier. La mousseline de soie était douce au touché. C’était une robe longue qui lui arrivait aux chevilles, fendue sur le devant découvrant ainsi la moitié de sa cuisse. Elle remonta les fines bretelles sur ses épaules et les ajusta :
    
    - Elle vous va à ravir Angélique, vous êtes merveilleuse. Tenez, mettez ces chaussures aussi. C’est celles que portait la pute Daphné en arrivant ici. C’est tout ce qui méritait d’être sauvé de sa tenue. Vous n’étiez pas du tout compatible avec ce rôle Angélique. Vous êtes bien au-dessus de tout ça. Même si une petite part de vous est bien la pute Daphné. Mais personne n’est parfait ! Hein ? Comme je vous l’ai dit, moi-même je ne le suis pas.
    
    Vraiment superbe ! Si la drogue n’était pas encore présente dans votre sang, je vous aurais fait tourner pour vous admirer. Mais ça risquerait de vous étourdir. Vous êtes encore trop faible.
    
    Quand je vous ai ramené ici, j’hésitais à vous violer. Je n’ai pas pu m’y résoudre. Je vous ai expliqué pourquoi. On ne viole pas la femme que l’on aime. D’un seul coup, là, j’ai envie de vous faire l’amour. Pas de vous baiser, comme les autres putes, mais de vous faire l’amour … Je n’ai jamais fait l’amour à une femme. C’est un manque pour moi … J’ai baisé des femmes, j’en ai violé d’autres. Mais je n’ai jamais fait ...
    ... l’amour.
    
    Un voile de tristesse envahit son visage :
    
    - Pour faire l’amour, il faut être deux …
    
    - Vous avez parfaitement raison Angélique, et c’est bien là le problème. Je ne veux ni vous violer, ni vous baiser. Juste vous faire l’amour. J’aurais tant voulu vous aimer. Je crois bien que c’est impossible. Hélas … Mon charme n’agit pas sur vous … Dommage, pour ma première fois, vous et moi, ça aurait été fantastique. Après vous, je crois que plus jamais, je ne ressentirai ça. C’est assez étrange comme sentiment. Surtout pour moi.
    
    Mais venez Angélique, j’ai des choses à vous montrer.
    
    Kowalski l’entraina dans la pièce d’à côté, celle où il se trouvait quand elle avait repris connaissance.
    
    Elle était envahie de cartons. A priori, il n’y avait pas de fenêtre, comme dans celle où elle avait été prisonnière. Un escalier qui montait au fond de la pièce semblait indiquer qu’ils se trouvaient dans un sous-sol :
    
    - Venez, je vous aide Angélique, lui dit Kowalski en lui prenant le bras et en la soutenant dans l’escalier. Vous êtes encore flageolante, faites attention.
    
    Regardez, le jour est en train de se lever.
    
    En effet, à l’étage supérieur, la clarté commençait à poindre par les fenêtres donnant sur l’extérieur.
    
    - Je sais ce que vous pensez Angélique. Vous avez l’espoir de pouvoir vous échapper ! Pas de volets, pas de barreaux aux fenêtres. Oubliez ça … Vous n’iriez pas loin. Vous en avez encore pour plusieurs heures avec cette faiblesse, la drogue, toujours la ...
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