1. Transports en communs, transports peu communs (1)


    Datte: 30/06/2022, Catégories: Hétéro Auteur: sameplayer, Source: Xstory

    Cette histoire est un pur fantasme. Écrite au départ pour Vénus, ma maîtresse, elle a vu un second chapitre, écrit par Elle. Peut-être fera-t-il l’objet d’une publication.
    
    Une gare, celle de Nancy. Un train, de nuit. Un voyage d’affaires. Surtout 1000 bornes à faire ! Alors un train de nuit et une couchette. La compagnie des wagons-lits. Bon c’est sûr, ça tient un peu plus du train à bestiaux que du PLM saint Jacques. Ça tient encore plus de la loterie d’ailleurs, combien de compagnons de voyage ? Hommes ? Femmes ? Jolie ? Même pas sur le quai et déjà en train de fantasmer ! Il faut que j’arrête ou mon cerveau va se mettre à bouillir...
    
    Le quai, le wagon, je monte. Premier arrivé. Compartiment habituel de ces trains-là, 03 couchettes à droite, 03 couchettes à gauche. La mienne en bas. J’ai horreur de ça, quand celui du dessus s’assoit, vous voyez pendre ses guibolles et ses pieds au ras de votre nez. On n’est pas assez intimes pour que je mette mon nez dans ses chaussettes. Enfin, ce n’est que pour 1000 bornes...
    
    Le train démarre, personne. J’ai le compartiment pour moi. Ça ne va pas durer, c’est sûr, je vais me taper des vieux prostatiques qui se lèveront vingt fois pour pisser ou des jeunes cons qui vont refaire le monde sans dormir. Premier arrêt, Neufchâteau, chef-lieu de canton des Vosges. Le train redémarre, la porte du compartiment coulisse... Et merde ! Je jette un œil, quand même, histoire de saluer.
    
    Un couple de quadras. Lui, la quarantaine bien portée, ...
    ... un homme qui apparemment fait attention à lui, s’il n’est pas sportif, il en a le profil, il a surtout l’air contrarié pour ne pas dire renfrogné. Elle, je regarde un peu mieux, discrètement, enfin autant que je peux être discret...
    
    Jolie femme, un peu pulpeuse, mais portant bien ses formes, très féminine dans sa tenue autant que dans ses gestes. Je mène plus loin mon ‘’investigation’’, en partant du bas. Escarpins, talons, des jambes gainées d’un léger voile noir sans être opaque, les talons lui font ressortit un mollet qui caresse l’œil, la jupe est au-dessus du genou, les fesses tendent le tissu de sa jupe droite, noire, satinée, une veste rouge, cintrée...
    
    Très élégante. Un parfum qui remplit la cabine et qui vous chatouille agréablement les narines, elle se retourne, les lèvres bien dessinées, avec un trait de rose, sans ostentation, et surtout...
    
    Un chemisier tendu par les courbes d’une poitrine qui met à mal toutes les théories d’Isaac Newton...
    
    Ils s’installent, apparemment ils ont les deux couchettes du milieu, face à face. Lui s’installe au-dessus de moi. Elle sera donc en face. Il grommelle : ‘‘J’aime pas le train, j’aime pas les couchettes, on aurait dû prendre la voiture’’ Elle s’en fout, s’il est dans le train, c’est qu’elle a gagné. Lui continue ‘’Déjà que j’ai du mal à dormir !’’ Elle lui répond qu’elle a ce qu’il faut, qu’elle lui a pris ses somnifères. Elle s’assoit sur la couchette du bas, en face de moi, fouille dans son sac qu’elle a posé sur ...
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