Live and let die (10)
Datte: 28/06/2022,
Catégories:
Transexuels
Auteur: Mlle_Helened, Source: Xstory
La journée passa rapidement, seulement entrecoupée d’une pause sandwich. Mélody voulait absolument finir la pièce.
Elle annonça qu’elle allait prendre une douche, mais n’invita pas Franck à la rejoindre.
Lorsqu’il sortit de la salle de bains, Mélody était prête. Petite robe légère, sandales plates, maquillage léger. Et pas de soutien-gorge. Elle remarqua son regard gourmand.
— Un peu de patience mon chéri. Tu auras toute la nuit pour en profiter. Mais j’aime quand tu me regardes avec envie.
Franck rougit violemment.
Ils s’installèrent dans la voiture. Franck fixait Mélody.
— Oui ? demanda-t-elle.
— J’ai envie de t’embrasser, dit Franck timidement.
— Eh bien fais-le !
Franck se pencha et embrassa ses lèvres longuement.
— Tu devrais demander plus souvent, dit Mélody satisfaite. En fait, non, tu ne devrais même pas demander.
La traversée de Paris fut pénible en raison des embouteillages. Mélody avait une conduite sportive qui donnait des frissons à Franck. Elle se gara dans le parking proche de la fontaine St Michel qu’ils rejoignirent rapidement.
— Ah, te voilà enfin ! dit une des personnes du groupe qu’ils approchèrent.
— Bouchons ! répliqua Mélody.
— T’as qu’à habiter Paris, dit une autre.
— Alors là, même pas en rêve !
— C’est vrai. On ne quitte pas la maison de famille.
— Marrez-vous. Je sens que je vais vous voir souvent une fois qu’elle sera finie. Enfin bref ! Je vous présente Franck, mon copain. Franck, mes amis : ...
... Louis et Floriane, Alexandre et Mylène, Maxime et Chloé et enfin Grégoire et Emma.
Chacun accueillit chaleureusement le nouveau venu dans la bande. Mais dans le groupe, Floriane dénotait. Et pour cause : elle avait une jolie peau brun clair, donnée par un père antillais et une mère métropolitaine (Frank l’apprendrait plus tard) et il ne fallait pas avoir fait de grandes études pour deviner que la jeune femme était un homme. Certes très féminine autant dans ses traits que dans sa tenue. Mais un homme quand même, que marquait un peu plus l’absence de poitrine.
— Bon, on y va ? demanda Grégoire.
— C’est parti ! répliqua Floriane.
Le groupe s’ébranla. Mélody prit la main de Franck. Toutes les femmes étaient en robe. Chaleur de fin juin oblige. Floriane était la seule à marcher avec des talons hauts et dominait le groupe d’une dizaine de centimètres.
Ils s’installèrent à la terrasse d’un restaurant grec. Les discussions allaient çà et là. Mais Franck était bombardé de questions auxquels il répondait sans détour, mais sans non plus tout raconter.
— Tu es trop mignon, déclara Floriane. Mélody, le jour où tu n’en veux plus tu me le dis.
Franck la regarda ahuri.
— Mais ça va pas non ? râla Louis en donnant un coup de poing sur l’épaule du travesti.
— Non, non, lui je le garde ! dit Mélody en se serrant contre son chéri.
— Tu as intérêt, reprit Chloé. Le précédent était un vrai connard. Je me demande encore comment tu as pu vivre avec lui.
— Oui moi aussi, ...