1. Romain et Sarah 10 (La fierté de son mari...et Maître)


    Datte: 18/06/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Mysterious1991, Source: Hds

    ... d’aujourd’hui.
    
    Là. Je suis bien installée.
    
    Un frisson me parcourt le corps. Ma peau se couvre de chair de poule. Je n’ai pas dix mille questions à me poser. Je sais bien évidemment à quoi c’est dû. Je suis nue! J’ai un tout petit peu froid. Mais j’aime ça. Être nue… Offerte aux regards, de mon mari, des autres libertins et libertines présents au club ce soir. Je le veux.
    
    – Chérie… Mon amour… Mon unique amour… Aah… En-fin… Tu es là… Et tu es encore plus… excitante, comme ça… J’ai envie de toi. Oui, Sarah. J’ai… envie… de… toi.
    
    Je viens juste de me dire que je suis frileuse parce que je suis dans le plus simple appareil… Quand il me dit ces mots-là, Romain… C’est simple: tout mon corps se réchauffe. Je me sens belle. Je me sens aimée, désirée. Je ne sais que trop bien que c’est le cas. Je ne réponds plus de rien. Et là, je mets mon conscient en mode «off». Je fais abstraction de presque tout et je profite pleinement de la soirée. C’est tout ce qu’il m’importe.
    
    Une fois que je suis on-ne-peut-mieux, Romain va à son tour à sa place. Mais avant, il veille à ce que je sente bien son passage, son déplacement. Et vu que je suis nue, ma peau est dans sa ligne de mire. Et quand il passe dans mon dos pour me contourner et ainsi rejoindre sa place, je ne peux que le sentir. En ...
    ... fait, je sens son doux baiser, du bout des lèvres sur ma nuque. Une nouvelle fois, je frissonne. Mon corps s'embrase. Ma peau se couvre de chair de poule, plus que jamais. Je gémis. Je ne réponds plus de rien. J'aime ce baiser, si intime et pourtant… Nous sommes en public… J'aime le contact de Romain sur ma peau. C'est MOI, SA reine de la soirée. NON! SA reine de tous les jours! Il n'y a que lui qui me touche. Qui me touchera ce soir. À la seule évocation en moi de cette pensée, c'en est déjà fait. Mes esprits sont corrompus, pervertis pour le reste de la soirée. De toute façon, quand j'y pense… Les jeux étaient déjà faits…
    
    Je ne sens plus les lèvres de mon cher et tendre. D'un côté, je suis frustrée parce que j'aime qu'il embrasse, je raffole des caresses qu'il me donne, je jouis des égards dont il m'honore. Et… d'un autre côté… j'ai l'intime conviction que le prochain contact… les prochains attouchements seront… L'espace d'un instant, ça me traverse l'esprit et je prends un coup de chaud. Sans que je ne puisse y faire quoique ce soir, je me mords la joue pour réprimer le désir qui bouillonne en moi et ses effets qui me ravagent. C'est peine perdue. Je glousse. Je gémis, encore. Je suis définitivement une «petite chose perdue». La «petite chose perdue» de mon mari, Maître d'un soir. 
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