Amazonie 3 (3) - Histoires de Sexe

Amazonie 3 (3)

... l’écoute, laissez le canal ouvert.

— Ok fit Lia. Les filles, équipement complet, gilets pare-balles, JVN et fusil d’assaut.

Nous n’avions pas attendu son ordre pour nous équiper, elle le constata amusée. On éteint les lumières, on passe en mode nuit comme si on allait dormir.

— Ils vont approcher, fit Lia. Gwen, tu peux savoir combien ils sont ?

— Six a priori, ils sont dispersés par binôme, à 120° chacun autour de la maison. Je vais sortir discrètement pour les neutraliser au fur et à mesure en trois sorts.

— Alex et Mélanie vous la couvrez, autorisation de feu avec silencieux si danger. Alexandra tu prends de quoi les ficeler, on va faire le service après-vente. Mais d’abord on prends la porte de l’autre côté pour veiller aux deux autres binômes.

Gwenaëlle ouvrit la porte et aperçut le premier groupe à trente mètres. Ils étaient eux aussi en gilet pare-balles, fusils d’assaut et jumelles de vision nocturne. Elle prononça son chant et ils furent immédiatement paralysés.

Lia et moi avions vu que les deux autres binômes revenaient vers le premier suite au bruit du chant. C’était parfait. Gwenaëlle était sortie de la maison, suivie d’Alex et Mélanie armes à l’épaule, en mode visée et prêtes à tirer. Elle aperçut un groupe sur la droite qu’elle paralysa. C’est alors que le dernier groupe tira sur elle. Elle fit un bond en arrière et s’écroula sur le sol. Alex et Mélanie ripostèrent. Les ennemis se mirent à couvert, puis Gwenaëlle se releva et tenta un ...

... chant. Les tirs s’arrêtèrent. Heureusement que les russes utilisaient eux aussi des silencieux.

Nous les trouvâmes tous les six paralysés, trois hommes et trois femmes. Le FSB se féminisait lui aussi. Ils avaient des radios et nous entendîmes en russe :

— Aigle noir, ici le Dieu blanc, situation ?

Lia prit la radio et répondit :

— Ici Aigle Noir, fausse alerte, ce ne sont que des touristes, pas des agents ennemis.

— Ok Aigle noir, rendez-vous au QG demain matin pour faire votre rapport. Bonne nuit. Terminé.

— Bonne nuit, Dieu blanc, terminé.

Une fois la radio coupée, elle se tourna vers nous :

— Putain, on l’a échappé belle ! Des blessées ?

— Non, fit Gwenaëlle, le gilet m’a protégé, c’est juste l’énergie des balles qui m’a fait tomber. C’est quoi leurs armes ?

— Des trucs un peu lourds, fit Lia. C’est leur style.

— Bon, Gwen et Mélanie vous embarquez les corps. Larguez les dans un bois à plusieurs dizaines de kilomètres, vous les déshabillez et les laissez en slip pour les hommes et culotte-soutien-gorge pour les femmes. Vous jetez leurs vêtements dans une poubelle au passage au village. Alex, tu avertis les marins, on les rejoints dans trois heures au point de débarquement tu rentres avec eux avec notre matos et celui des russes. Alexandra et moi on t’emmène. Gwen, Mélanie, rendez-vous demain matin au café « Colchide » à cette adresse à Koutaïssi. On file ensuite sur l’aéroport où on a un vol pour Paris.

— Ah bon, fis-je mais ce n’est pas ce ...