1. Les CRS (13)


    Datte: 06/06/2022, Catégories: Gay Auteur: Poiluhds, Source: Xstory

    ... professionnelles... Je ne veux pas ennuyer nos amis... peut-être que nous pourrions aller marcher un peu ?
    
    Il s’adresse aux autres en s’excusant, mais personne ne proteste. Sébastien connaît visiblement le couple d’amis et ils n’ont pas besoin de nous pour passer un bon moment.
    
    — Commandant ?
    
    Il m’invite à le suivre et nous attendons d’être un peu à l’écart sur la digue pour parler.
    
    —... Tu m’excites grave Paul...
    
    — Toi aussi...
    
    — Je ne m’attendais pas à te voir... mais ça me fait plaisir.
    
    — C’était particulier ce matin... violent... tu m’as manqué tout de suite...
    
    — C’est vrai ? J’ai ressenti la même chose...
    
    — J’ai eu l’impression que tu fuyais...
    
    — Oui... un peu...à cause de mon fils... de mon divorce... je ne peux pas m’engager en ce moment... mais j’ai été tellement attiré que j’étais un peu perdu...
    
    — Il a l’air sympa ton fils...
    
    — Oui, Elliot est un garçon formidable.
    
    — Il...
    
    — Il est au courant pour moi ? Oui. Mais j’ai toujours peur qu’il me surprenne pendant que je m’amuse...
    
    — C’est drôle... dès que je te vois, j’ai envie de bander...
    
    Nous nous regardons, face à face, seuls un peu à l’écart, et nos deux queues se dressent l’une vers l’autre jusqu’à ce que nos glands se cognent.
    
    — P... c’est trop bon...
    
    — Sauf que le patron de la police et le commandant des CRS ne sont pas supposés se caresser la queue en public...
    
    Il rit et moi aussi.
    
    — Tu restes combien de temps ici ?
    
    — Je pars demain.
    
    — ...
    ... NONNNNN !
    
    Yann a l’air sincèrement contrarié.
    
    — On peut se voir cette nuit ?
    
    Il devance mes envies.
    
    — Oui...
    
    — Chez toi ?
    
    — J’ai mon aide de camp et son copain qui partagent mon bungalow...
    
    — Moi j’ai Elliot...
    
    — En fait, comme les deux vont passer la nuit à baiser, je ne vois pas pourquoi nous ne ferions pas la même chose...
    
    — C’est vrai ? C’est possible ?
    
    — J’ai trop envie de toi...
    
    Je lui indique le numéro et l’emplacement du bungalow et nous rejoignons les autres à la terrasse du café. Sébastien croise mon regard et je ne sais ce que je dois y lire.
    
    Nous rejoignons le groupe et je commence déjà à penser à notre soirée. Est-ce une bonne idée de se voir chez moi ? Je croise le regard d’Eliott qui abandonne son iPhone quelques secondes. Je me demande s’il se doute de quelque chose. Je lis dans ses yeux autre chose que ce que les circonstances supposent, son père rencontrant un confrère avec qui il est supposé avoir parlé boulot. Il est beau, avec des traits qui rappellent ceux de son père sans que la ressemblance soit parfaite. Leurs corps en revanche ont les mêmes proportions. Sébastien doit partir, le couple d’amis de Yann aussi et nous nous retrouvons à trois. Le téléphone de Yann sonne et il s’écarte pour prendre l’appel. Je me retrouve seul avec Eliott qui continue à me regarder étrangement. Je décide de lui faire la conversation.
    
    — Ca va, tu passes de bonnes vacances ici Eliott ?
    
    — Oui... c’est génial... j’adore venir ici... c’est ...