1. La djellaba blanche (1)


    Datte: 31/05/2022, Catégories: Gay Auteur: nicolas682021, Source: Xstory

    ... coordonnées.
    
    Lorsque, quelques semaines plus tard, j’ai reçu un mail de sa part. Il confirmait son passage à Paris, mais aussi le fait qu’il ne serait libre qu’un seul soir. Je lui ai aussitôt répondu :
    
    Que voilà une bonne nouvelle ! Je ne peux pas te recevoir chez moi, mais, si tu en as (autant) envie (que moi), je me charge de réserver une chambre d’hôtel... pour passer la nuit ensemble.
    
    Un peu surpris par mon culot, j’ai hésité à lui envoyer le mail tel quel, pour finalement le faire. Après tout, qui n’ose rien ne doit rien espérer. Sa réponse ne s’est pas fait attendre : 20 émoticônes avec le pouce levé !!!!
    
    Je n’en espérais pas tant et, en tout cas, pas une réponse aussi manifestement enthousiaste... et clairement dépourvue d’ambiguïté.
    
    La chambre d’hôtel que j’ai réservée était belle et spacieuse, avec vue, au loin, sur la Tour Eiffel et les toits de Paris. Je voulais marquer l’événement. Lorsqu’il s’est annoncé à l’accueil, je me suis dit en moi-même « Incroyable, nous y voilà donc ! » et j’ai entrouvert la porte pour qu’il se sente attendu. J’étais pieds nus, revêtu d’un jean bleu classique et d’un T-shirt blanc. La lumière de fin d’après-midi éclairait subtilement la pièce.
    
    Et voilà Bilal qui entre ! Avec son abondante tignasse noire et ses cheveux bouclés. Avec son sourire lumineux et ses yeux marron étincelants.
    
    Avec toute sa classe naturelle !
    
    D’emblée, comme à Marrakech, la magie opère. Sans hésiter, je l’embrasse et prends sa tête entre ...
    ... mes mains pour bien le regarder. Son sourire, sa bonne humeur sont contagieux. Il me dit qu’il aimerait passer à la salle de bain pour rapidement se doucher et se mettre à l’aise. En l’attendant, m’assieds sur le large divan à deux places qui se situe face au grand lit à deux places. Je me sens tout chaud, ouvre bien grand le col de mon t-shirt et respire bien fort. Je sens mon coiffeur palpiter dans ma poitrine. La chaleur, déjà, me monte au visage. Le bruit de l’eau, dans la douche, vient de s’arrêter. La porte de la salle de bain s’ouvre...
    
    O surprise, Bilal apparaît pieds nus, drapé dans une superbe djellaba blanche, bien ajustée à son corps svelte et superbement proportionné. Une djellaba identique à celle qui m’avait tant fait fantasmer à Marrakech... Non pas la djellaba en elle-même mais ce qu’il y avait à découvrir en-dessous...
    
    Souriant, très à l’aise, bien dans son corps, Bilal vient vers moi. Tout naturellement, il s’assoit sur mes genoux, la tête posée sur l’accoudoir du divan, les fesses blotties déposées sur mes cuisses, les jambes légèrement écartées sous sa djellaba.
    
    Sous le tissu blanc presque transparent de sa djellaba apparaissent l’ombre de son corps tout bronzé et la forme d’un sexe apparemment déjà bien monté en température. Il s’offre à moi le plus naturellement du monde. Je n’en reviens pas. Il me regarde intensément, le sourire en coin, indéniablement conscient de l’effet qu’il provoque sur moi..., ce qui, chez moi, se traduit par une érection ...
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