1. On verra en situation...


    Datte: 17/08/2018, Catégories: fh, hotel, Oral pénétratio, yeuxbandés, nostalgie, regrets, Auteur: Hunky Dory, Source: Revebebe

    ... attendait tellement qu’elle se protégeait d’une éventuelle déception en déclarant « On verra en situation… »
    
    C’était sa phrase, « On verra en situation… »
    
    Lorsqu’il arriva dans la chambre, pas un bruit ne lui parvint, au point qu’il en conçut une pointe d’inquiétude, cette inquiétude qui l’étreignait souvent, lui qui se savait trop intermittent pour la protéger et qui l’amusait, elle, en même temps que cela la ravissait.
    
    Il n’avait pas quitté son imperméable quand il la vit allongée dans la pénombre, en travers du lit, son casque sur les oreilles. Il n’eut pas le temps de s’interroger sur le point de savoir si elle dormait qu’elle se relevait et se jetait à son cou en un baiser torride, profond, long, où leurs langues se cherchaient, se mélangeaient, en même temps que leurs corps se pressaient.
    
    Doucement, ils caressèrent leurs nuques comme pour apaiser la fougue de leur baiser.
    
    Elle ôta sa cravate d’un geste impatient puis déboutonna les trois premiers boutons de sa chemise avant de glisser son visage dans la toison de son torse. Elle resta ainsi un long moment au cours duquel ils ne bougèrent pas avant qu’elle ne s’écarte légèrement, juste pour lui sourire. L’éclat de ce sourire le transperça de douceur en même temps qu’il le fit vibrer.
    
    Il avait très envie d’elle et se savait très dur, mais il ne voulait rien brusquer, et goûter d’eux chaque instant.
    
    Elle repoussa les manches de son imperméable pour le lui ôter et ne voulut aucune aide. Douce mais ...
    ... impatiente, elle n’y parvint pas aussi vite qu’elle l’avait envisagé, mais s’en affranchit tout de même avant – sans transition – de déboutonner les derniers boutons de sa chemise et d’en ôter les pans de son pantalon de costume. Son torse ainsi libéré, elle entreprit d’y promener longuement et lentement tantôt le bout de ses doigts, tantôt le plat de sa main qu’elle conduisait de haut en bas et de bas en haut, s’arrêtant soit au-dessus de sa toison pubienne, soit aux confins de ses tétons qu’elle n’effleurerait pas tout de suite tant elle savait, à sa grande surprise, l’effet que cela lui faisait.
    
    Ils étaient restés debout au milieu de la chambre, et cette douceur qu’elle lui prodiguait dans la douce torpeur d’un moment de transition après une journée professionnelle dense le paralysait un peu malgré l’état de son désir. Alors doucement, il la repoussa légèrement, et avec une extrême tendresse la fit s’allonger sur le lit, sur le ventre, en même temps qu’il éteignit toute les lumières de la chambre pour ne laisser subsister que le rai lumineux venu de la salle de bain.
    
    Puis, ayant gardé son pantalon mais retiré totalement sa chemise, il la chevaucha, se pencha et déposa de nombreux doux baisers sur sa nuque avant de relever délicatement sa tête et de l’entourer de sa cravate comme un bandeau, la rendant ainsi aveugle.
    
    On verra en situation…
    
    Elle l’encouragea d’un petit gémissement de curiosité lorsque l’ayant ainsi affublée de ce bandeau improvisé, il reposa sa tête ...