1. Perfect Mask (2)


    Datte: 10/05/2022, Catégories: Transexuels Auteur: Axelya, Source: Xstory

    ... différentes, comme si une deuxième peau était appliquée par-dessus la sienne. Samuel sourit puis grimaça. Le masque bougeait, accompagnant les mouvements de ses muscles.
    
    — Nous allons passer à la phase la plus importante : les finitions.
    
    Elle appliqua du rouge sur les lèvres et un nuage d’azur sur les paupières. Sur son présentoir à perruque, elle saisit un carré court bleu avec frange. Elle le posa sur la tête de Sam et s’éloigna pour contempler son œuvre.
    
    — Parfait ! Il ne reste plus qu’à te trouver de faux seins. Ce sera pour une autre fois.
    
    — Et comment fais-tu pour dissimuler la limite entre la peau et le masque ?
    
    — Tu peux porter un foulard ou un collier ras-de-cou.
    
    Elle lui tendit une mince bande de cuir noir. Il l’ajusta en se regardant dans la glace. Le résultat le troublait au plus haut point. De ses lèvres en cœur, il adressa un baiser au reflet dans le miroir. Il ne se reconnaissait plus. Jamais il n’aurait pensé, la veille encore, vivre un pareil rêve.
    
    — Habille-toi maintenant, dit-elle en lui montrant une paire de bas et des porte-jarretelles assortis posés sur le lit.
    
    Pendant que Samuel parachevait sa tenue, Clémentine enfila rapidement un masque et une perruque rose, plus longue que celle de Samuel. Elle retira son slip de bain. Sam jeta un rapide regard sur sa petite chatte rasée. La jeune femme revêtit un ensemble en dentelle blanc agrémenté de nœuds fuchsia, en harmonie avec sa chevelure artificielle.
    
    — Yallah ! On fait la ...
    ... fête ! cria-t-elle.
    
    Ils descendirent au salon. Clémentine déposa son mobile sur la chaîne Hi-Fi, et le bon gros son d’un Drum & Bass digne d’une techno-rave envahit bientôt la pièce. Samuel préparait les cocktails.
    
    — N’oublie pas les pailles, cria-t-elle, je ne veux pas abîmer les masques.
    
    Ils burent, dansèrent et hurlèrent. La musique changea, devint plus douce. Ils bougeaient, collés l’un à l’autre. Clémentine approcha ses lèvres de celles de sa cavalière. Le contact était indirect, comme à travers un préservatif. Leurs langues se touchèrent, pour de vrai. Elle lui dit :
    
    — Viens, retournons dans la chambre ; on va baiser.
    
    — C’est que... je ne sais pas trop si je suis capable de faire l’amour avec une fille.
    
    — Tu plaisantes ? Je t’ai bien vu mater mes seins !
    
    — J’étais jaloux. J’aimerais tant en avoir d’aussi beaux...
    
    — On n’a qu’à dire que tu es lesbienne.
    
    Dans un premier temps, elle l’avait poussé sur le lit. Il s’était retrouvé couché sur le dos, en travers. Elle s’était rapprochée doucement avec des gestes de félin en manque de caresses. Leurs bouches s’étaient de nouveau réunies, puis la jeune femme était descendue plus bas, déposant de légers baisers dans le cou de Samuel. Elle avait dégagé la poitrine de son partenaire avant de lui mordiller les tétons.
    
    La main de Clémentine s’aventura dans le slip du jeune homme.
    
    — Je le savais : ta queue est raide !
    
    Elle le branla tout doucement. La sensation était étrange, bien différente de la ...