1. La nouvelle vie d'Amanda (4)


    Datte: 17/08/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Sam9, Source: Xstory

    ... mais elle me retient, et reste à me serrer contre elle pour m’éviter une nouvelle chute, le temps que je reprenne le contrôle de mon corps.
    
    Les fourmis qui me dévoraient les jambes finissent par disparaître. Je ne suis pas au sommet de ma forme, mais je tiens debout. Elle saisit alors, sans aucune précipitation, mes poignets, et leur passe une paire de menottes de cuir avec un peu de fourrure à l’intérieur. Le contact est plus agréable, mais cela reste une sérieuse contrainte. Sans un mot, elle me tire par les menottes, et nous quittons ce sous-sol...
    
    A l’inverse du sous-sol qui me semblait froid, impersonnel et même menaçant, je dois reconnaître que je trouve sa maison plutôt accueillante. L’éclairage jaune orange confère au lieu une atmosphère chaleureuse. Une fois sortie du sous-sol, elle me conduit dans sa cuisine où elle récupère une gamelle en inox, du jus de fruit, une petite assiette et une part de galette sortant du four et embaumant la frangipane. Puis, elle me conduit dans son salon qui est une vaste pièce avec un joli parquet, quelques meubles en bois, une imposante télé et un grand canapé en cuir face à une table basse autour de laquelle se tiennent deux fauteuils en cuir eux aussi.
    
    Mon élégante tortionnaire pose sa main sur mon épaule, et d’une douce pression, me met à genoux.
    
    — Place tes deux mains sur ta nuque. Voilà, comme ça, ça doit tirer un peu au niveau de tes bras. Reste bien droit. Pas mal du tout pour une première fois, m’encourage-t-elle ...
    ... avec un sourire chaleureux.
    
    Elle dépose dans la petite assiette la part de galette dont le fumet me fait saliver, et à côté, elle pose la gamelle en inox qu’elle remplit de jus de fruit. Puis, elle s’assoit confortablement dans le canapé.
    
    Je sais que je ne peux pas bouger, je sais que je n’ai pas le droit...Mais non seulement j’ai les crocs, mais à cela s’ajoute la position qui pour mon corps déjà éprouvé devient vite difficile à tenir.
    
    — Respire profondément. Tout se passe très bien pour le moment, alors continue ainsi.
    
    J’obéis et prends de profondes inspirations. Je ferme les yeux pour mieux me concentrer.
    
    — Non; ça, tu ne peux pas. Tu n’as pas le droit de me dissimuler ton regard !
    
    La colère que je sens dans sa voix me pousse à rouvrir mes yeux paniqués. Elle approche son visage sévère et me saisit par le menton.
    
    — Ne refais plus jamais ça. Tu m’as bien comprise ?
    
    Je hoche la tête terrorisée. Elle lâche mon menton en le rejetant en arrière avant de se détendre dans le canapé sans me lâcher du regard. Un gargouillement d’estomac se fait entendre et brise le silence tendu. Un grand sourire se dessine sur son visage, puis elle éclate de rire.
    
    — J’ai eu droit à beaucoup de suppliques, mais alors, celle-là est ma préférée, s’exclame-t-elle en riant.
    
    Son rire est si sincère qu’il me contamine et je me surprends à sourire. Constatant cela, elle s’arrête et me regarde avec un tendre sourire.
    
    — Hey ! Mais tu es vraiment pas mal avec ce beau sourire, ...