1. Morgane (1)


    Datte: 04/05/2022, Catégories: Hétéro Auteur: desanges, Source: Xstory

    J’avais dit à Morgane que ce voyage professionnel à Brest serait l’occasion au retour de m’arrêter chez elle. Nous ne nous étions jamais rencontrés et ne nous nous connaissions que de par nos échanges sur un site libertin où il avait été essentiellement question que de notre passion commune pour le sexe. Nous nous étions virtuellement plu si cette expression a cependant un sens. J’avoue que ses photos en noir et blanc m’avaient d’autant plus séduit qu’elle était d’un érotisme délicieusement subtil. C’est cependant à double tranchant, car plus l’imagination travaille plus on peut être déçu par la réalité. Mais je faisais confiance à mon instinct. Il ne m’a jamais trompé. Restait donc à lui plaire pour espérer que nous partagions ce sexe ensemble, car c’était bien là le but. J’avais bien tort de m’interroger autant...
    
    Nous étions convenus que j’appellerais dix à quinze minutes avant d’arriver. À peine étais-je garé devant chez elle, non sans m’être perdu, que je recevais de Morgane un message me disant que je trouverais la porte ouverte. Elle devait me guetter... Morgane me remerciait de fermer à clé derrière moi. Aussi j’entrai dans la petite maison mitoyenne dont la baie vitrée donnant sur rue était occultée par un double voilage blanc. C’était la première fois que je me rendais chez Morgane et j’avoue que j’étais tout aussi excité à l’idée de la découvrir que de percer les mystères de son intérieur. J’avais donc ce petit frisson, ce pincement au cœur que j’aime tant dans ...
    ... les premières minutes de ce genre de rendez-vous.
    
    Sur le verso de sa porte d’entrée, elle avait écrit sur un post-il en lettres détachées : "Déshabille-toi ici et rejoins-moi dans le salon, la première porte à droite...". Surpris et excité à la fois, j’enlevais rapidement mes vêtements, sous-vêtements et chaussures, me retrouvant entièrement nu. Je regardais mon reflet de plain-pied dans le miroir qui jouxtait une porte-manteau bien chargée. Un peu trop de ventre à mon goût. Pour le reste, ça me paraissait convenir : torse imberbe plutôt encore pas mal pour mes quarante ans, des jambes sans grand intérêt et ma queue qui pendait, légèrement dilatée, sous un petit ticket fraichement taillé le matin même. Même en club, je n’avais pas l’habitude de me présenter entièrement nu. Voilà qui serait intéressant.
    
    J’ouvris la porte sur le salon baigné d’une douce lumière d’une fin d’après-midi d’automne. Morgane était bien là, allongée sur le canapé, dos offert, le visage caché par ses cheveux mi-longs bruns et blonds et ses bras ramenés sur son front. La vue de son dos cambré, de ses fesses rebondies au-dessus des chairs fermes de ses cuisses me firent bander d’un coup. Ma queue se gonfla instantanément, se détachant de mes couilles déjà alourdies par le désir qui avait précédé cette rencontre.
    
    Sans un mot, j’effleurais alors sa peau du bout des doigts, sentant un long frisson parcourir son corps. Sa peau était d’une incroyable douceur. Je cheminais entre ses grains de beauté ...
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