1. Innocente Diablesse...


    Datte: 03/05/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alainylon, Source: Hds

    ... lèvres.
    
    - J’aurai besoin de mon doudou.
    
    Elle eut d’abord un haussement d’épaules, puis d’une voix haut perchée, elle laissa tomber :
    
    - Un doudou ! Alain, vous voulez plaisanter là ?
    
    - Pas du tout, la nuit tombée j’ai besoin de mon fétiche.
    
    - Mais restant sérieux, un doudou ? À votre âge ?
    
    - Il n’y a pas d’âge pour cela, madame.
    
    - Bon que cela tienne, s’il y a une course à faire je me propose de l’effectuer ?
    
    - J’y compte bien.
    
    - Dîtes moi le, je vous dois bien cela.
    
    - Si vous assistez, je ne serais pas contre que vous m’offrez votre petite culotte. Lui lançais-je tout naturellement.
    
    Là elle en perdit son sourire.
    
    - Mais dîtes moi Alain… vous êtes d’humeur très coquin malgré les circonstances ?
    
    - Est-ce que j’ai l’air de plaisanter là.
    
    - Mais… enfin on ne peut pas demander une chose pareille à une femme. Plus-est, étant votre directrice
    
    - Et pourquoi, cela ne reste qu’une culotte. Je ne vous demande pas de coucher avec moi…
    
    - Encore heureux ! Me coupa-t-elle.
    
    - Alors ! Je ne vois pas là votre indignation. Je vous promets que cela restera entre nous. Je m’engage même à vous la restituer discrètement demain matin.
    
    - C’est que… bafouillait-elle, ce que vous me demandez là et des plus offusquant. Mettez-vous un peu à ma place, je reste tout de même votre supérieure.
    
    - Enfin vous faites bien comme vous le voulez, madame. Mais sachet bien que cela est ma condition pour accomplir la mission qui m’est affectée.
    
    - Vous me ...
    ... tenez là ?
    
    - Pas du tout madame, vous être en droit de refuser.
    
    - Je l’entends bien, mais qu’est-ce qui en reste de notre arrangement ?
    
    - Il vous suffit de trouver une autre personne, voilà tout.
    
    - Facile à dire, et moins à faire. Lâchait-elle avant de garder le silence.
    
    Elle prit le temps de réfléchir avant de reprendre la parole et de lâcher :
    
    - Bon, je crois que je n’ai pas le choix ! Je me dois à me plier à
    
    vos exigences. Je pense que vous ne serez pas contre que j’emprunte votre bureau pour me… enfin vous me comprenez. Fit-elle en s’éloignant en me tournant le dos.
    
    - Faite donc, je vous en prie. En posant mon regard sur ses jambes musclées gainées dans un nylon noir avec des effigies. Madame, l’interpelais-je.
    
    - Oui ! Répondit-elle en se retournant.
    
    - Mettez-moi aussi votre collant, s’il vous plaît.
    
    - Vous n’abusez pas trop là ?
    
    - À vous de voir ?
    
    Elle s’abstenait d’en dire plus, disparaissant derrière la porte. Je ne vous cache pas que j’étais sur le moment pas mécontent de moi. Un besoin chez moi de lui rendre la monnaie de sa pièce. Celle d’avoir négliger, de poser mon nom sur le tableau d’avancement.
    
    Inquiet de ne pas la voir revenir, j’allais aux nouvelles, et constater que la pièce était vide. Par contre se tenait sur le bureau, bien en vue, une boule de nylon noir reconnaissant le collant qu‘elle portait. Cela me fit chaud au cœur. Et plus encore, quand je découvris une petite culotte en dentelle noire enfuie à l’intérieur de ...
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