"Il venait d'avoir Dix-huit ans..." (4)
Datte: 16/08/2018,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: antonin mordore, Source: Xstory
Après avoir dit le bénédicité et avoir remercié le Seigneur, Maurice, le mari d’Anne, donna un coup de sa fourchette sur la table, signe que les convives, c’est à dire sa femme à sa gauche, et son fils Raphaël à sa droite, pouvaient commencer à manger.
Anne n’en pouvait plus de ces cérémoniaux guindés et “moisis”. Elle n’en pouvait plus du coït mensuel, le premier dimanche du mois, entre 8h00 et 8h45 du matin, montre en main. Coït autorisé parce qu’il “ fallait lâcher la pression”, et accomplir le devoir conjugal, comme le soulignait à chaque fois le parfait religieux protestant... Assez du missionnaire, de l’absence de préliminaires, de sexe oral, de sodomie, d’excitation sexuelle intense, de sensations fortes. Assez du petit rôle de gentille mémère de famille, de femme au foyer bien comme il faut, à la sortie de la cérémonie hebdomadaire au Temple, ou la famille V….r , était vue comme l’emblème de la petite communauté ! D’ailleurs son mari remplaçait souvent le pasteur, dans les célébrations…le pauvre homme étant fatigué et souvent malade. Alors Maurice, le pilier de la communauté s’enorgueillissait de ce rôle de premier choix. Assez de cette religion qui lui pourrissait ses envies de femme. Elle, elle voulait du cul, des mecs, tout ce qui lui manquait aujourd’hui !
“ Tu reprendras un peu de ragoût, mon chéri ”, lui dit elle de façon mièvre et hypocrite. Elle le regardait de façon humble, comme la bonne petite épouse qu’elle semblait être. Et Maurice, fier comme ...
... Artaban, la remercia sans daigner lui rendre son regard. Monsieur était le "mâle dominant", le patriarche, le dévot.
Alors toujours regardant son mari, elle se mit à imaginer les scénarios qu’elle avait en tête, et dont elle avait parlé à Franck, pour qu’il en informe Thomas.
Elle se voyait déjà faire l’amour avec son cher Fabrice, dans la chambre conjugale. Elle s’imaginait être “surprise” par Maurice, qui n’aurait que la possibilité d’aller vite chercher le Polaroid, qui devrait bientôt leur être fourni par la bande de Thomas. Et de se saisir du téléphone pour décrire à Thomas ce qu’il voyait… Et puis il n’y aurait pas que Fabrice, il y aurait aussi un groupe de maghrébins ( Maurice malgré toute sa “sainteté”, était un peu raciste ), anciens élèves passés par le lycée qui se régaleraient de baiser la femme du dirlo à trois ou quatre, dans la chambre conjugale, sous les yeux de celui-ci. Elle savait que la perversité de la scène dédoublerait son plaisir et ses orgasmes ! Quelle joie de jouir, et de se faire prendre comme une chienne, devant son pudibond de mari !
Elle savait que cela débuterait sous peu...bingo ! La sonnette de la porte d’entrée !
“ Veux-tu que j’y aille, mon amour ?
— Non laisse, j’y vais ! “
Anne savait que si elle ne s’était pas proposée, alors il lui aurait demandé d’aller ouvrir! La suite allait être caustique, elle le savait !
Maurice revint, un peu décontenancé, en transportant un paquet en carton de faibles dimensions.
“ Qu’est ce ...