Valentine Challenge: l'ingénue (2)
Datte: 02/05/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: airdepanache, Source: Xstory
... cochonneries. Là encore, malgré le plaisir, malgré l’excitation, je me sentis d’abord un peu ridicule, lâchant quelques petits "oui", sans grande conviction.
Pour me motiver, Ryan se mit à me défoncer carrément. Les sensations étaient inouïes. Je perdais la tête.
— Je veux t’entendre, réclamait-il en tirant sur mes cheveux.
Très bien, il avait gagné: j’allais lui parler comme une catin.
— Oh oui, baise-moi, lui dis-je d’une petite voix lubrique. Défonce-moi... j’ai envie de me faire déglinguer... Oh... traite-moi comme une pute...
Je ne sais pas d’où me venaient ces mots, s’ils étaient bloqués en moi depuis toujours ou si je les improvisais au fur et à mesure, mais ceux-là et tous les autres qui suivirent, ainsi que les réponses tout aussi obscènes de mon amant, décuplèrent mon plaisir. En mettant des mots sur ce que j’étais en train de faire, je découvris que cela ne faisait qu’intensifier le feu d’artifice.
Malgré tout, l’orgasme me prit par surprise.
Ryan me bourrinait la chatte, donnant toute sa force dans ses coups de bite. Je hurlais, je l’encourageais, je pleurais. Et tout à coup, ce fut comme si je franchissais le mur du son. Gros coup d’accélérateur du plaisir: j’eus l’impression que mon corps volait en éclats, se démantelait sous l’effet d’une sensation tellement exagérée que mes sens arrivaient à saturation. Le bang supersonique.
Ma respiration se bloqua.
Je fus soudain silencieuse, nivelée par les spasmes, chaque nerf en feu. Jamais je ...
... n’avais vécu un truc pareil.
Ryan n’en était pas loin lui non plus:
— Où est-ce que tu veux que je jouisse ? me demanda-t-il.
— Dans ma bouche, parvins-je à articuler.
Depuis que je l’avais sucé, je rêvais de regoûter à sa queue.
Il ne perdit pas de temps. Se débarrassant de son préservatif, il me présenta sa bite et m’invita à la gober, une main derrière ma tête, l’autre me tirant vers lui par l’entremise de mon collier de chienne.
Dès qu’il fut en moi, il poussa un feulement rauque, et je sentis son sperme envahir ma bouche. C’était chaud, c’était salé, c’était âcre, c’était flasque. J’aurais dû être dégoûtée, mais j’étais excitée. Je laissai le liquide gluant descendre le long de ma gorge. Et je fis de même pour la saccade suivante, et la suivante, et toutes les autres. J’avalai son foutre jusqu’à la dernière goutte, prenant conscience de ce que cet appétit pour le sperme disait des changements qui s’étaient opérés en moi, en ce 14 février pas comme les autres.
— Tu as eu ce que tu voulais, petite colombe ? me dit-il en me prenant dans ses bras.
Pour lui répondre, et en guise de remerciement, je l’embrassai passionnément, pleine de reconnaissance pour cet homme qui venait de me révéler ma nature de femelle.
— Tout commence pour toi, me dit-il encore. Tu as compris aujourd’hui que le sexe, ça n’est pas une chose déshonorante ou maléfique, et qu’il n’y a pas de mal à être parfois un peu salope. C’est ton droit d’être une salope, Claudine. Un petit ...