La correctrice (1)
Datte: 30/04/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: charimarien, Source: Xstory
Correctrice dans une maison d’édition, j’y travaille depuis presque six ans maintenant. Ce n’est pas avec mon physique que j’ai obtenu cette place, mais mes connaissances et ma maîtrise de la langue de Voltaire. À presque 28 ans, je ne suis pas en ménage, une pénible rupture m’a en quelque sorte donné envie de vivre seule. Aussi, je plonge tous les jours dans mon travail que j’affectionne, car il me permet de m’évader du bureau sans en bouger. Chaque livre que je lis et corrige m’envoie voir des pays, visiter des lieux que je ne pourrais jamais voir de mes yeux.
— Isabelle, pourriez-vous passer à mon bureau, s’il vous plaît ?
— J’arrive, Jacques.
À peine assise, Jacques me tend un épais manuscrit en me disant que c’est une nouvelle vision de l’histoire d’O. O, je connais. Mais si c’est pour lire la même chose, mais tournée de manière différente, je n’allais pas vraiment aimer.
À mon bureau, j’écarte le précédent projet pour entamer la lecture de ce manuscrit. Tiens, il y a une introduction, c’est plutôt rare sur un manuscrit à caractère pornographique. Très vite, je me rends compte que si l’histoire semble identique à l’autre, celui avec O, très vite tout diffère. Pour commencer, pas de grosse limousine, pas de grande maison de Maître, rien qui dénote de la richesse de l’un ou l’autre des protagonistes. Ce livre commence à me plaire et pas qu’un peu. Peu à peu, j’en viens à oublier tout ce qui se passe autour de moi. Je n’entends même plus ceux qui partent en me ...
... souhaitant un bon week-end.
Quand je lève le nez de ce manuscrit, je m’aperçois qu’il est bien plus de minuit, 2 heures du matin pour être exact et que je suis en nage, intimement parlant. Ce livre m’a fait mouiller comme une fontaine. C’en est à peine croyable. Je rassemble mes affaires et file me coucher.
Au matin, en déjeunant, je lis. Toute la matinée, je lis. En fait, ce livre me fait plonger non pas dans un univers de riche, mais de couple modeste, de la classe moyenne si on veut préciser. Alors je commence à corriger alors que je devrais être en train de regarder une émission ringarde ou un navet cinématographique. Là encore, quand mes yeux peinent à rester ouverts, je constate qu’il est tôt le matin. Le hic, c’est que je ne peux pas me départir de ce monstrueux manuscrit de plus de 194 pages A4 et imprimé recto verso. Côté correction, si j’ai effectivement corrigé, seulement onze pages portent les marques de mon stylo rouge.
Dans mon lit, cherchant une bonne raison de dormir, je me transporte dans ce manuscrit. Je me vois prise, fessée, promenée en laisse ou offerte à deux hommes et des femmes. Je me vois toujours devant mon Maître ou ma Maîtresse, je ne parviens pas à décrire cette personne encore floue dans mon esprit. Mes mains naviguent entre mes seins et mon vagin que je branle vigoureusement quand je n’écrase pas mes tétons durement de mes doigts. Je me vois jouir tout en étant endolorie par des mains parfois sadiques. Et je me vois... Badaboum ! Je ne ...