Les Chevaliers du Zodiaque : les vices du Sanctuaire (5)
Datte: 29/04/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Nkari, Source: Xstory
... de lui cracher sa fumée au visage et à lui montrer du doigt sa Pandora Box contenant l’armure du Cancer posée à côté de nous.
— L’un n’empêche pas l’autre. Prends le temps de te poser et respirer un air sain, de profiter des plaisirs simples de la vie. Les gens sont toujours là à dire « Fais ci, fais pas ça, va ici, dépêche-toi » et à courir dans tous les sens. Ils ont tellement de chaînes avec lesquelles ils se complaisent qu’ils en oublient de vivre. Un petit oiseau qui picore, le soleil qui brille dans un ciel bleu, une petite rivière d’eau pure qui coule... le monde est beau, putain ! Alors si on pouvait arrêter pour une fois de courir partout, de polluer à tout-va et de bouffer aussi tous les animaux qui passent à notre portée, ce serait parfait. Merde alors ! Qu’est-ce que je disais au fait ? Ah oui... Vas-y, prends une bouffée de bon air. C’est de la pure, j’te promets. J’ai mis aucune connerie chimique dedans.
— Bon, OK, me laissé-je tenter. Ce n’est pas possible, vous allez finir par me donner encore plus de vices que je n’en avais au Jardin d’Aphrodite.
Je pose mes haltères au sol, m’assieds à ses côtés et avale une grosse bouffée. N’ayant pas l’habitude de fumer, je suis pris d’une quinte de toux. Sanka se moque de moi. Je dois dire qu’il avait raison quelque part : se poser et se vider la tête est agréable.
— J’avais un collègue au Jardin d’Aphrodite qui mangeait comme toi que des graines, un Russe.
— Je bouffe pas des graines. La nourriture ...
... végétarienne est très riche et délicieuse quand on prend le temps de cuisiner.
— T’as sûrement raison, mais moi, je ne pourrais jamais me passer complètement de viande ; peut-être un repas ou deux pour voir, mais pas plus.
— Ça serait déjà un début ; monsieur Poulet te remerciera de ne pas finir dans ton assiette. Et qui sait, peut-être que tu t’apercevras que ce n’est pas si compliqué que ça, et que l’on mange plutôt bien.
— Mouais, on verra.
Tandis que nous sommes en train de nous partager la fin de son joint, une jolie femme dans une armure de bronze fait son apparition. Elle se dirige vers nous.
— Francis du Bélier ?
— Oui, c’est moi, lui réponds-je avec mon air charmeur. Qui le demande ?
— Je suis Astrid de la Dorade. Le Grand Pope m’envoie. Il réclame de vous voir sur-le-champ.
— Ah, euh... OK. Dites-lui que j’arrive, fais-je, soudain plus nerveux.
Merde ! Merde ! Merde ! Je la sens mal cette histoire. Peut-être aurais-je dû obéir à ce crétin d’Emmanuello et tabasser moi aussi les civils. Oui, mais bon, malgré tout, j’ai une certaine éthique. Et puis, ce qui est fait est fait. J’espère juste que je n’aurai pas à le regretter.
Tandis que la demoiselle disparaît, je renfile mon armure à la hâte.
— Ah-ah ! rit Sanka devant mon empressement. Enchanté de t’avoir connu. Tu vas nous manquer, malgré le peu de temps où tu seras resté parmi nous.
— Arrête de me charrier, ce n’est pas drôle. Et puis, merde, je n’ai pas le temps de me laver ; je pue la ...