Le projet artistique (67)
Datte: 29/04/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Yojik, Source: Xstory
... grognement retenu. Ils s’aperçurent que nous étions tous là à les regarder se caresser et se cajoler, Paul nous en fit la remarque :
— Ça va, les voyeurs ? On ne vous gêne pas ?
— Non, pas du tout, rétorqua Sylvie. Et puis, je vous ai vu toi et Dieter passer une tête dans le dortoir avant de rameuter Hanna et Elisa. Je crois qu’on vous a donné quelques idées, non ?
— C’est vrai. Nous sommes donc à égalité.
—Paul, Dieter, nous ne sommes pas en avance. Il va falloir se dépêcher un peu, leur fit remarquer Elisa.
Hanna et les deux hommes hochèrent la tête. Nous en profitâmes pour nous rendre aux douches avant d’être rejoints par eux. Il fallut ensuite ranger nos affaires, remettre en place les lits, enlever les draps, etc. Il ne fallait pas trop perdre de temps. Leur train était dans deux heures mais il fallait encore prendre le dernier petit-déjeuner ensemble et se rendre à la gare. La mélancolie nous gagna petit à petit, je devins morose et taciturne. Je n’étais pas le seul dans ce cas, chacun éprouvait une pointe de tristesse au fond de lui. Dieter, Hanna, Paul et Elisa étaient moins enclin à la tristesse, ils étaient certains de se revoir. Pour nos copains allemands nous n’avions pas la même certitude.
Lorsqu’il fut l’heure des adieux sur le quai de la gare, il y eut de nombreuses larmes à sécher. Des accolades et des embrassades à n’en plus finir faillirent leur faire rater leur train. Nous fîmes attention aux regards des autres passagers et passants mais ...
... nous ne pûmes nous quitter sans tous nous embrasser furtivement sur les lèvres. Lorsque les wagons s’ébranlèrent mon cœur trembla de la même façon. Amandine se serra contre moi alors que nos larmes inondaient nos joues. Nous leur fîmes tous de grands signes d’au revoir tant que le train resta en vue.
* * *
— Alors ? Tu en penses quoi, ma chérie ?
— Mmmh, c’est très émouvant et excitant, Max. Mais tu viens enfin d’avouer que vous aviez fait exprès de nous laisser la couverture.
— Ah, c’est vrai ça.
— Vous êtes plusieurs à avoir été malades ensuite, je te rappelle.
— Ça valait le coup.
— Pour se faire dorloter ensuite ?
— Pour prendre soin de vous... Alors l’épisode t’a plu ?
— Oui, évidement. Comme d’habitude. Même plus que d’habitude. Tu sais très bien que de repenser à eux me fait toujours chavirer le cœur.
— Oui, moi aussi, je dois dire. Bon, je vais attaquer le prochain chapitre.
— Dis, je te signale que la date approche. Tu comptes encore en faire beaucoup ? Car au rythme où tu avances, tu risques d’être juste.
— Je sais, je vais me dépêcher.
— Tu devrais aller au plus court. Rappelle-toi ce qui s’est passé ensuite et pourquoi tu t’es lancé dans ce projet, Max.
— Je sais mon cœur. Je sais. Mais je rechigne à zapper un quelconque moment de notre vie de l’époque.
— Ecoute. Je dois bien dire que de relire ce qui concerne Demetra me comblerait de joie et d’excitation. Alors tu feras un spin-off juste pour ceux qui sont concernés. ...