La maman d'Alex
Datte: 29/04/2022,
Catégories:
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entreseins,
Oral
69,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
délire,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... belles années, et il est vrai qu’elle semble avoir reconquis une vitalité perdue dans le chagrin. Elle ose plus de couleurs dans ses vêtements, ne se plaint plus de ses douleurs, allume plus souvent radio et télévision.
Pour Alex et moi, c’est le Pérou ! En truandant un peu (juste un peu), nous avons réussi à obtenir chacun une aide au logement qui couvre pratiquement notre part de loyer. En fait, chacun a déclaré la totalité du loyer… Nos dépenses alimentaires sont au plus bas et en plus nous touchons des petits salaires. La vie est presque facile, dégagés que nous sommes de la plupart des tâches quotidiennes. Nos résultats s’en ressentent, surtout pour Alex qui a peu de facilités. Le fait de travailler ensemble l’aide aussi beaucoup, et moi, en lui réexpliquant le cours, je l’intègre plus complètement. Une entraide mutuelle en quelque sorte.
Puis il y a les week-ends chez Alex. Sa mère vient nous chercher le vendredi soir, et je comprends pourquoi Alex ne peut pas vivre là à l’année, pourquoi aussi ils ne peuvent pas abandonner cette maison. Des kilomètres de petites routes en pleine forêt et garrigue, où l’on ne dépasse guère le 40, et enfin près d’un kilomètre de chemin de terre. Rien de pratique, mais une fois franchie la grille automatique en fer forgé, l’allée serpente entre les pins et débouche soudain sur la bâtisse, une immense construction en L, blanche, couverte de tuiles canal comme il se doit, avec les arcades d’un auvent sur tout l’angle intérieur ...
... donnant sur une immense piscine. Sol de marbre partout, grandes baies coulissantes, un véritable Riad marocain, un palais des mille et une nuits. Le papa avait vu grand, très grand. Le point de rencontre des deux ailes comporte un étage avec terrasses abritées, le tout surplombant la vallée et permettant de voir jusqu’à la mer. Je suis estomaqué.
— Vous voyez comment on peut être pauvre et vivre dans le luxe, commente Liliane…
Le calme est garanti, pas de voisins à moins de dix kilomètres. On me fait visiter, l’intérieur vaut l’extérieur, d’ailleurs tout est conçu pour que les deux espaces se confondent harmonieusement. Le décor est hyper moderne de bon goût et de qualité, sobre, clair, la très grande classe. Soudain, Liliane me paraît un peu décalée par rapport à cet environnement, sa petite taille et son léger embonpoint de femme mûre, certainement. On se serait plutôt attendu à voir les lieux hantés par des silhouettes élancées de starlettes, figurantes de l’opulence dans les films populaires. L’attraction principale étant la piscine, on m’invite à en profiter, mais je réponds penaud que je n’avais pas prévu de maillot.
— Mais nous non plus, déclare Liliane, pas un chat alentour alors pourquoi en mettre ? D’ailleurs, nous vivons nus ici la plupart du temps. À moins que cela ne vous gêne…
— Euh… Non, bien sûr, je n’ai pas l’habitude, c’est tout…
— Vous verrez, ça vient vite.
Je crains surtout mes réactions naturelles, qui peuvent trahir à tout moment ce que cette ...