Vacances à la neige (1)
Datte: 28/04/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: doumeg170, Source: Xstory
... mesdemoiselles.
— Bonne nuit Michel.
— Vous éteignez ou je le fais moi-même ?
— Nous éteindrons, merci.
Michel referme la porte du dortoir. Il passe enfin dans la salle de bain revêtir un pyjama. Ce n’est pas un accessoire habituel chez lui, mais il ne peut décemment pas dormir à poil à côté d’une demoiselle qu’il connaît à peine !
— Où veux-tu coucher ? demande Françoise à Sylviane.
— Moi je couche près de la fenêtre !
Annie se précipite sur le lit convoité et s’engouffre sous les couvertures. Françoise la regarde faire en souriant puis se tourne vers sa sœur.
— Si tu veux, je couche en bas ce soir.
— Si tu veux.
La jeune femme va éteindre. En revenant vers les lits, elle se cogne.
— Aïe !
— Que fais-tu ?
— Je me suis cognée au pied de table.
Elle s’allonge dans le lit tiroir.
Michel enjambe Isabelle pour rejoindre la place cotée mur. La petite chambre est dans la pénombre. Le rideau n’est qu’à moitié tiré et laisse filtrer la lueur des étoiles renforcée par la neige. La jeune femme est étendue sur le dos. Elle remonte sous le menton le drap qu’elle retient de ses poings serrés. Michel se glisse sous les couvertures et s’allonge lui aussi sur le dos. Ils se touchent des épaules, des hanches et des pieds. Ils pourraient s’écarter, il y a la place, mais Michel ne le souhaite pas et Isabelle ne tente rien. Ils ne bougent ni l’un ni l’autre. Des chuchotements et des grincements de lit parviennent à travers la mince paroi qui les ...
... sépare du dortoir.
Michel a peur. Inexplicablement il a peur, peur d’être accusé d’opportunisme en ayant forcé une de ses invitées à partager son lit. Tout s’enchaîne trop vite. A peine a-t-il fait connaissance qu’il se retrouve dans un lit avec une femme charmante, celle qu’il préfère. S’il avait pu choisir, il aurait commencé avec Françoise, s’octroyant le temps de séduire Isabelle avant de... conclure. Malgré cela, il crève d’envie de la serrer dans ses bras. A la longue, il se morigène : « Ça ne peut pas durer, elle sait ce qui l’attend que diable en acceptant de partager le lit. Ce n’est pas une oie blanche, un peu de courage mon vieux ! » Il dégage son bras gauche coincé entre les deux corps et pose la main sur sa cuisse d’abord, puis encouragé par l’immobilité d’Isabelle, sur celle de la jeune femme. Il lui semble percevoir un soupir. Il caresse du bout des doigts le tissu du pyjama...
Françoise se retourne dans son lit.
— Sylviane ?
— Oui.
— Tu dors ?
— Non.
— Tu ne veux pas que je te rejoigne ? J’ai envie de t’embrasser, toi non ?
— Si, mais...
Françoise grimpe sur la couche supérieure.
— Pousse-toi !
— Tu es folle ! Annie nous entendra.
— Tu ne crois pas qu’elle sait ce que nous faisons quand nous nous isolons ?
— Si, mais...
Françoise la bâillonne d’un baiser. Sylviane abdique toute résistance. Sous les caresses de son amie, elle ne peut s’empêcher de gémir. Annie seule dans son lit soupire. Pourquoi n’a-t-elle pas droit, elle, ...