1. Vacances à la neige (1)


    Datte: 28/04/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: doumeg170, Source: Xstory

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    Il prolonge le contact quelques secondes. Annie ne bouge pas. Michel libère la jeune fille, mécontent de lui. Attention mon vieux, pas de gestes inconsidérés ! se gourmande-t-il. Son regard fait le tour du studio. Son attitude n’a attiré l’attention d’aucune fille. Rassuré, il ouvre sa valise sur le grand lit.
    
    — Rangeons nos affaires. Il y a une armoire, deux penderies, des tiroirs sous l’autre lit et des portes-manteaux dans la salle de bain.
    
    Le déballage ne se fait pas sans problème. Michel s’attire la réprobation générale en décrétant qu’en tant que propriétaire des lieux, l’armoire lui revient de droit. Une négociation serrée s’engage et un accord est trouvé pour répartir les divers emplacements et loger tous les vêtements.
    
    — Puisque nous sommes installés, je vous propose d’aller à la découverte de la station, propose Michel en refermant le placard.
    
    — Ne faut-il pas louer des skis ou devons-nous attendre demain ? interroge Françoise.
    
    Michel regarde sa montre, il est cinq heures passé. Ils peuvent y aller en cette fin d’après-midi, cela ne comptera pas pour une demi-journée.
    
    — Tu as raison, c’est préférable d’y aller maintenant, il n’y aura pas trop de monde. Etes-vous d’accord pour louer les skis tout de suite ?
    
    — Et des chaussures ?
    
    — Et les chaussures évidemment.
    
    — En route pour la promenade dans Avoriaz ! s’exclame Annie en insistant sur la finale « z ».
    
    — Avoriâ, on dit « Avoriâa » Annie ! Les finales ne se ...
    ... prononcent pas en Savoie. On dit « Avoriâ », « Chamonî », « La Cluzâ ». Si tu prononces le « z » final, tu passeras pour une plouc ou pire pour une « Pââarisienne » !
    
    — J’ai compris, allons nous promener dans « Avoriââa ».
    
    L’essayage des chaussures est long et laborieux. Ce n’est qu’après une bonne heure que les cinq amis ressortent du magasin, encombrés par leurs acquisitions, les skis sur l’épaule et les chaussures dans de grands sacs plastiques. Ils empruntent l’ascenseur public qui les ramène à la résidence.
    
    Au pied de l’immeuble, il se dirige vers l’ascenseur.
    
    — Il n’y a pas de local pour les skis ? Il faut les emporter dans la chambre ? s’étonne Françoise.
    
    — Non, non, il y a un ski-room au treizième étage.
    
    — Au treizième ? Quelle idée ?
    
    — Parce qu’il est possible d’accéder directement aux pistes par l’arrière, tu verras.
    
    Dubitative, la petite troupe suit son guide et s’engouffre dans l’ascenseur.
    
    Ils déposent les skis dans le placard attribué à l’appartement. Les cinq paires prennent toute la place disponible. Michel et ses compagnes doivent emporter les bâtons qu’ils déposent sur le balcon.
    
    Françoise tourne dans le studio sa paire de brodequins en main.
    
    — Où mettre les chaussures ?
    
    — Dans la salle de bain, c’est l’endroit où elles gêneront le moins, propose Michel.
    
    Sitôt dit, sitôt fait. La pauvre salle de bain déjà fort exiguë est passablement encombrée. Annie allume sans délai la télévision et zappe sur les programmes. Elle tombe ...
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