1. Un dîner qui se termine en débauche (1)


    Datte: 28/04/2022, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Docmature, Source: Xstory

    ... va nous faire du bien de sortir pour dîner mais ne t’inquiète pas ma chérie, on mange et on revient. Comme ça, nous ne rentrerons pas trop tard.
    
    — J’ai des doutes… T’as vu, ton auberge est quand même à une vingtaine de kilomètres, comme si nous n’aurions pas pu trouver un petit resto à côté ! Je te comprends de moins en moins.
    
    Après avoir fini de nous préparer, nous descendons pour récupérer la voiture. En branchant le GPS pour afficher l’itinéraire, Alexandra regarde machinalement l’écran : impossible de nier l’évidence, l’auberge est perdue en pleine montagne iséroise. Ceci ne manque pas de la faire grommeler.
    
    — Pffffff... c’était trop simple et trop te demander de manger tranquillement en ville !
    
    — Tu l’as déjà dit !
    
    — Et bien comme ça, je suis sûre que tu as compris.
    
    — Moi qui voulais te faire plaisir, je sens que ce dîner va être d’un gai.
    
    — C’est ça oui, me faire plaisir... Je veux bien donner le change devant Lisa, mais ne me prends pas pour une idiote. Arrête de faire comme si tout allait bien entre nous, tu sais que ce n’est pas vrai… De toute façon, je n’ai plus envie de parler. Démarre et laisse-moi tranquille.
    
    L’auberge n’est située qu’à une vingtaine de kilomètres de Grenoble, dans le massif de la Chartreuse, mais il nous faut quarante-cinq minutes pour l’atteindre car impossible de rouler très vite sur les routes de montagne. Pendant le trajet nous n’échangeons aucune parole et, malgré le printemps et la douce chaleur pour la saison, le ...
    ... climat dans la voiture reste glacial. Enfin nous arrivons ; le cadre est magnifique, le restaurant est au centre d’une clairière entourée de sapins au pied d’un sommet voisin. Je remarque qu’il n’y a que deux autos sur le parking visiteurs me laissant penser que nous ne serons pas très nombreux à dîner.
    
    A l’intérieur, je suis heureux de constater que l’annonce reflète la réalité. La salle est toute en bois avec de magnifiques poutres, une belle cheminée mais est relativement petite et ne contient que cinq tables. La décoration est composée de photos de la région et d’anciens matériels de montagne ou de ski accrochés aux murs.
    
    Nous sommes en pleine semaine et seules deux tables sont occupées ce soir par un couple qui en est déjà au plat principal et trois hommes qui prennent l’apéritif. Le serveur, un homme d’une trentaine d’années, grand et d’allure sportive, nous conduit à notre emplacement. Sur le trajet, je remarque que les hommes ne se gênent pas pour dévisager mon épouse qui, comme pour me m’énerver, passe près d’eux en leurs adressant un grand sourire.
    
    Je propose à Alexandra de débuter par un apéritif mais, comme je m’y attendais, elle refuse. En entrée, nous choisissons une salade avec du Bleu du Vercors coupés en petits cubes et des noix de Grenoble suivie, pour ma femme, d’une truite accompagnée de riz et de côtes de bettes à la voironnaise et, pour moi, d’une bonne entrecôte avec l’incontournable gratin dauphinois. J’essaye tant bien que mal de détendre un ...
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