Réveil
Datte: 25/04/2022,
Catégories:
jeunes,
BDSM / Fétichisme
nonéro,
portrait,
lieuloisi,
Auteur: Xochiquetzal, Source: Revebebe
... dévoilant une brassière de coton gris légèrement tendue par ses seins à peine matures. Elle a vu Alice esquisser un sourire et a préféré anticiper la remarque à laquelle elle devait évidemment s’attendre, compte tenu des plaisanteries qui avaient précédé le départ le matin même. Alice, prenant acte que la blague n’aurait pas l’effet escompté, s’est ravisée immédiatement.
Chacune d’entre elles a appliqué de la crème solaire sur ses épaules. Les rayons du soleil prodiguaient une chaleur que le contraste avec l’air frais du sommet rendait particulièrement agréable. Mais, à cette altitude, ils n’ont pas encore traversé les couches les plus denses de l’atmosphère et compromettent la santé de la peau si l’on ne s’en protège pas. Les quatre filles étaient suffisamment soucieuses de leur corps pour profiter des bienfaits du soleil, sans prendre de risques inutiles. D’ailleurs, elles éprouvaient un certain plaisir à caresser leurs épaules du bout des doigts.
Après un long moment à profiter des joies du sommet, Anne a demandé à ses sœurs, d’une manière qui ne laissait guère d’ambiguïté sur ses intentions, si elles n’étaient pas prêtes à débuter la descente. Elle a estimé utile d’ajouter que celle-ci allait nécessiter au moins quatre heures sous une température élevée. Mais, Élodie, Alice et Stéphanie n’ont pas protesté ; elles savaient très bien que l’ami d’Anne, Pascal, allait probablement essayer de la joindre au téléphone en début de soirée, et qu’Anne souhaitait être rentrée ...
... au chalet avant son appel. Élodie a trouvé là une occasion acceptable de se montrer taquine à son tour. Aussi, après avoir effectué un dernier tour d’horizon pour figer ces images des montagnes qu’elles devaient attendre jusqu’à l’année prochaine, elles ont rangé leurs quelques affaires dans les sacs à dos et se sont préparées à redescendre.
Bien sûr, ce sont une nouvelle fois Alice et Stéphanie qui sont parties loin devant. Conformément à son tempérament, Alice a éprouvé une grande satisfaction à sentir les cailloux rouler sous ses pieds, ou les crampons de ses chaussures glisser sur un rocher humide. Stéphanie était un peu plus réticente à expérimenter de telles sensations. Elle descendait à vive allure, mais son regard s’attachait à déterminer les obstacles à éviter avant qu’elle ne les atteigne.
La chaleur était intense, et malgré leur tenue aérée, leur peau était couverte de sueur. De temps à autre, Stéphanie sentait une goutte couler entre ses seins. Elle se disait que ses vacances leur avaient été profitables. À chaque petit saut qu’elle faisait pour franchir une pierre, ils se contractaient pour compléter l’effet du soutien-gorge, qui les retenait pourtant fermement. Stéphanie était persuadée qu’ils s’étaient encore affermis.
Lorsqu’elles ont atteint le plateau, Alice et Stéphanie ont rencontré une foule plus nombreuse. Elles ont pensé avec amusement que ce refuge, où l’on servait à cette heure des crèmes glacées à un rythme effréné, avait paru coupé du monde ...