Réveil
Datte: 25/04/2022,
Catégories:
jeunes,
BDSM / Fétichisme
nonéro,
portrait,
lieuloisi,
Auteur: Xochiquetzal, Source: Revebebe
... et des environs.
Leurs parents étaient rentrés la veille par le train à Bordeaux. Ils avaient décidé de réaliser une expérience risquée et sans précédent : celle de laisser leurs quatre filles ensemble pendant le dernier week-end d’août. Quelques années, et même quelques mois auparavant, ils ne l’auraient pas envisagé, mais les quatre sœurs s’entendaient de mieux en mieux, malgré leurs différences d’âge, de maturité et de goût.
Ainsi, Anne a conduit ses sœurs jusqu’au pied de leur ascension avec la voiture que lui ont laissée ses parents pour le voyage retour. Le trajet était court depuis le chalet, mais marcher sur une route goudronnée au retour de leur randonnée n’attirait aucunement les quatre filles. Anne a garé le véhicule sous un arbre. Il était six heures et demie et quelques randonneurs avaient déjà laissé leur voiture sur le parking. Les quatre sœurs ont troqué leurs légères chaussures de sport contre de robustes chaussures de randonnée. Elles se sont chargées de leurs gourdes et de leurs sacs à dos, puis ont entrepris l’ascension.
Pendant la première partie de la montée, elles ont marché toutes les quatre ensemble, à un rythme régulier, mais relativement lent. La pente n’était pas très forte, et il faisait encore très frais entre les arbres que le jour commençait d’éclairer. Les quatre filles ne parlaient guère, soufflant distinctement le temps que leurs corps s’adaptent à l’exercice physique. Les épines tombées des sapins entre lesquels avait été tracé le ...
... chemin formaient un épais tapis où le pied s’enfonçait légèrement. À proximité, un ruisseau coulait calmement entre d’imposants rochers creusés par le courant. De si bon matin, l’humidité était presque palpable et d’innombrables gouttelettes s’accrochaient aux arbres ainsi qu’aux herbes et aux mousses qui recouvraient le sol. Mis à part le ruisseau, la nature semblait complètement endormie autour des quatre filles : aucune brise ne venait déranger le calme de ce tableau.
Après trois quarts d’heure de marche, elles ont atteint le long et étroit plateau qui les séparait du refuge de la Pierre à Bérard. Le chemin s’étendait à une altitude presque constante sur le bas du versant au soleil. Il faisait apparaître une terre marron clair entre des herbes vives. Il était traversé de nombreux cours d’eau. En contre-bas, au creux de la vallée, coulait le ruisseau déjà familier des quatre randonneuses. À cet endroit, son lit était constitué de petits galets qu’il avait charriés. Sur les bords, quelques vaches paissaient. Le versant opposé était encore entièrement dans l’ombre. De courts glaciers ornaient le sommet de la lourde barre rocheuse. À leurs pieds s’allongeaient de longs éboulis.
Petit à petit, les deux sportives de la famille, Stéphanie et Alice, avaient distancé leurs deux sœurs : Anne n’avait pas le même entraînement physique et Élodie était encore relativement jeune. De toute façon, elle ne montrait pas les mêmes aptitudes sportives que les deux premières. Par contre, ...