1. Un désir impossible à assouvir (1)


    Datte: 17/04/2022, Catégories: Hétéro Auteur: LaLouveBleutée, Source: Xstory

    Avoir presque la bague au doigt à vingt-quatre ans, c’était tellement injuste. J’avais encore tant à découvrir, à expérimenter.
    
    Ce fiancé, je ne l’avais même pas choisi à vrai dire.
    
    Le début de ma vingtaine s’était déroulé dans un mélange de clubs privés et de voyages en yacht. Je mettais un point d’honneur à faire la fête partout où j’atterrissais. Et à visiter chaque mec qui me plaisait. C’était la belle vie, libre et insouciante.
    
    Du jour au lendemain, mes parents décidèrent que je devais me marier. Pour eux, j’avais déjà trop tardé à trouver un homme convenable. Ils avaient omis de me préciser qu’ils étaient endettés, quelques recherches personnelles me permirent de le découvrir. A cause de la cupidité de mon père, je faisais la déplaisante connaissance des mariages arrangés. J’eus beau crier, les supplier, ils restaient imperturbables. Je n’avais pas le choix, si je partais ils me déshériteraient. Vendre leur fille pour redorer leur fortune, quelle famille aimante !
    
    Je tenais trop à ma vie confortable pour tout quitter. J’avais donc accepté, la mort dans l’âme, de me fiancer avec un homme, de dix ans mon aîné.
    
    Depuis nos fiançailles, mes parents me surveillaient de près. Je n’avais plus le droit de coucher avec d’autres hommes, de peur que le mariage soit annulé. Si l’on me surprenait à bafouer mes engagements, leur plan bien ficelé échouerait.
    
    C’était extrêmement dur. Cela faisait des années que je m’amusais librement, je ne comptais plus le nombre ...
    ... de mes conquêtes. Devoir se retenir de sauter sur un beau mâle me mettait au supplice.
    
    C’est là qu’il était arrivé. Au moment où ce pacte infernal me retenait prisonnière.
    
    Mes parents l’avaient embauché en tant que jardinier. Je ne pouvais que l’épier à travers ma fenêtre, telle une voyeuse. Cela me rendait folle de rage, d’avoir un apollon devant les yeux et de devoir rester impassible.
    
    Cet homme m’attirait inexorablement. Que ce soit par ses lèvres pleines, ses prunelles noisette, sa musculature fine. Il y a encore deux semaines, je l’aurais charmé et nous aurions fait sauvagement l’amour dans la remise.
    
    J’aurais tellement aimé qu’il glisse ses lèvres sur mon cou, ses mains sur mes hanches, qu’il comble ce désir brûlant. Combien de fois avais-je failli rompre ma « fidélité » pour braver cet interdit ? Lorsque je le croisais, je me contentais de le saluer de loin, tout en rêvant de passer mes mains sur son torse. Mes nuits se retrouvaient peuplées de rêves érotiques et je me réveillais souvent, les cuisses humides, déboussolée par mon imagination fertile. Le manque de relations sexuelles me faisait imaginer divers scénarios tout aussi impudiques les uns que les autres. Je n’avais jamais été mise à rude épreuve.
    
    — Hé, Lana on va se baigner ?
    
    — Qu-Quoi ?
    
    Je sursautai, interrompu dans mes pensées. Alice, une amie que j’avais invitée pour bronzer, se dirigeait déjà vers la piscine. Maussade, je me levai et plongeai à mon tour. L’eau fraîche eut le mérite de ...
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