Chapitre 34 : Trio coquin dans les bois avec mon « amant de toujours ». - Histoires de Sexe

Chapitre 34 : Trio coquin dans les bois avec mon « amant de toujours ».

... nuit de noces, ce n’est pas possible…J’aimerai bien lui dire deux mots à celle-là… » Nous dit-elle.

Éric et moi, lui répondons que nous avons dormi comme des bébés, notre chambre étant peut être plus éloignée de celle de la folle hystérique pour reprendre l’expression de Noëlle.

Quand nous remontons dans notre chambre pour nous préparer, cela nous fait bien rire tous les deux…

Nous allons récupérer nos vélos, mis à disposition par l’organisation, petite photo du groupe réalisée par Noëlle qui ne vient pas faire du vélo, pardon nous participons à la « Baiecyclette », en fait nous allons explorer une partie de la baie de Somme, c’est magnifique, surtout ce jour de fin octobre où il fait anormalement chaud…

Nous ne parlions pas encore de réchauffement climatique à cette période.

Noëlle a prévu de passer la matinée à l’Aquaclub, pour une séance de relaxation, ce qui semble réjouir Jean-Jacques, qui dès le départ nous parle de ses projets, enfin de comment nous pourrions nous retrouver discrètement, car depuis hier midi, il ne pense qu’à cela.

Nous sommes une petite vingtaine de cyclistes, c’est parti pour une grande balade dans la baie à la découverte des animaux qui y habitent : phoques gris, Tadornes de Bellon, Sternes…Nous progressons sur des immensités sableuses qui baignent dans des camaïeux de blanc, de bleu, de vert et de gris. J’ai l’impression de marcher sur un tableau qui se renouvelle à chaque marée !!!

La randonnée est ponctuée d’arrêts pour ...

... des explications. Difficile de trouver plus local que Raymond…Notre guide. La Baie de Somme, c’est son bout du monde à lui ! Né là-bas, il est devenu guide nature pour partager sa passion : les immenses paysages sauvages du coin et leurs habitants à plumes et à poils.

Raymond nous fait aussi découvrir de nouvelles saveurs en nous faisant goûter les plantes comestibles de la baie. Mention spéciale pour la salicorne, dont nous nous gavons jusqu’à frôler l’indigestion…

Malgré, toutes ces explications intéressantes de Raymond, nous nous arrangeons toujours pour être à la traine du groupe, nous circulons tous les trois, moi au milieu entourée de mes deux « gardes » du corps, nous discutons, plaisantons, avec cette idée fixe de Jean-Jacques : « Quand allons-nous pouvoir passer aux choses sérieuses »…

C’est vrai, que ce jour-là, il fait beau et chaud pour la saison, j’ai enfilé une tenue un peu excitante, un très petit short blanc, un débardeur moulant rose fluo en oubliant bien entendu de mettre un soutien-gorge et des baskets.

Nous sommes partis depuis à peine quarante minutes, et Jean-Jacques m’a déjà déclaré au moins vingt fois :

- Oh, Caroline, qu’est-ce que tu es excitante, tu me fais…

A chaque fois, Éric jubile, car cela doit vraiment l’exciter, surtout que Jean-Jacques fait quelques allusions à nos rencontres passées mais avec beaucoup de classe.

Notamment au grand hôtel d’Enghien-les-Bains, endroit romantique et intime, dans un cadre verdoyant, où nous ...