Courir mène à tout. (2)
Datte: 08/04/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Faunus, Source: Xstory
Quatre jours s’étaient écoulés depuis la visite d’Éléonore. Les nuits d’Alexandre avaient été peuplées de rêves confus où il était constamment dominé par son ancienne camarade de classe. L’idée de ces situations au départ l’avait gêné et même un peu angoissé. Pourtant d’un autre côté, quelque chose l’attirait et il ne savait toujours pas le définir. Ce dont il était certain était que ses rêves nocturnes provoquaient chaque fois du plaisir. Lors de chacun de ses réveils, il en avait découvert des traces. Pensant qu’elle viendrait rapidement récupérer ses affaires il les avait lavées et soigneusement rangées dans le tiroir du meuble dans l’entrée. Une fois cette tâche accomplie il avait repris ses habitudes gymniques sans dévier de son trajet. La jeune femme ne se manifestant plus, il s’était dit que cela avait été un intermède. Les derniers jours de congés s’écoulèrent rapidement. La vie avait repris son cours normal. Il lui restait deux jours avant de retourner travailler. De temps à autre lui revenaient à l’esprit quelques mots et notamment la phrase où elle avait parlé d’escargot pour désigner son sexe. Il ne pouvait s’empêcher en prenant la douche de se regarder dans le miroir. « Je me demande pourquoi elle m’a dit ça. Je ne trouve pas que ma verge est petite. Elle est normale. »
Ce matin-là en rentrant il entendit la sonnerie du téléphone retentissant derrière la porte. Ce ne pouvait être la jeune femme, Alexandre se dépêcha d’ouvrir pour décrocher.
— Oui…, ah ! ...
... Bonjour patron…, oui, oui, d’accord, je fais mon sac et je saute dans un avion. Oui, j’ai compris…, non, c’est normal…, je comprends…, au revoir.
Son employeur venait de faire appel à son esprit d’équipe pour lui faire reprendre le travail quarante-huit heures plus tôt. « Merde ! Bon, tant pis, je les récupérerai le mois prochain. Je n’ai pas envie d’aller chez les roast-beefs… » Après avoir consulté les horaires, il se dépêcha pour préparer ses affaires. Ce dépannage urgent ne pouvait attendre.
Trois semaines plus tard, Alexandre était content de pouvoir à nouveau fouler l’allée gravillonnée de l’allée menant à sa maison. Il faisait beau et chaud, il n’avait qu’une hâte, celle de pouvoir s’adonner à son petit plaisir. Le chantier en Grande-Bretagne avait été couronné de succès et en plus il avait obtenu un nouveau contrat auprès de cette firme. Une réussite qui avait incité son employeur à lui accorder quelques jours supplémentaires pour compenser le départ précipité. En regardant les alentours, il se dit que cela aurait besoin d’un peu de débroussaillage. Après avoir récupéré la clef dans sa cachette, il ouvrit la porte. En passant le seuil, il soupira d’aise. « Hum, c’est bon d’être de retour, j’aime l’odeur du bois ciré. » Les minutes qui suivirent furent occupées à placer le linge dans la machine, mettre en route la lessive, récupérer le courrier, sans oublier les petites choses habituelles. Il était content et sifflotait tout en s’activant. « Je vais me faire…, un ...