Chambre 220
Datte: 08/04/2022,
Catégories:
fh,
fhh,
prost,
hotel,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
caresses,
Oral
préservati,
pénétratio,
double,
confession,
tarifé,
Auteur: xavier curieux, Source: Revebebe
Nous nous retrouvions deux fois par mois dans cet hôtel de C… Je n’ai jamais rien su d’elle. Ni où elle habitait, ni même son âge réel, ou son nom. Seulement un prénom, Claire, et encore je crois que ce n’était pas réellement le sien, juste un pseudonyme. Je savais qu’elle était mariée, qu’elle avait deux enfants, mais cela s’arrêtait là. D’ailleurs tout ça n’avait pas d’importance. Nous nous plaisions, nous aimions faire l’amour ensemble, notre entente physique était parfaite, nous avions du plaisir à être tous les deux dans cette chambre confortable mais somme toute assez banale. C’était assez. Jamais nous ne sortions ensemble. Jamais nous n’étions allés au cinéma ni au restaurant. Jamais nous ne nous étions rencontrés ailleurs que dans cette chambre. C’était notre seul lieu.
Le plus souvent j’arrivais en premier. Je prenais la clef à la réception et montais pour l’attendre. Il lui arrivait parfois de me précéder. Le réceptionniste me disait simplement alors que j’étais attendu. Je montais et la trouvais invariablement enroulée dans un drap de bain, la pièce plongée dans la pénombre. Elle avait déjà tiré les lourds rideaux qui fermaient la fenêtre et empêchaient la lumière de pénétrer, comme si rien du dehors ne devait entrer dans ce lieu, comme si rien ne devait en sortir. Le lit était ouvert et nous attendait. Nous parlions peu. Nous échangions quelques paroles de pure forme, je la prenais dans mes bras, nos bouches se mêlaient, la serviette tombait à terre. Je ...
... pressais son corps nu contre le mien. J’aimais sa peau douce, la rondeur de ses hanches, de ses épaules, de son ventre, son parfum. Elle m’aidait à me déshabiller et nous tombions sur le lit nos deux corps enlacés. Nous faisions l’amour sans amour.
Nous nous étions interdits les "je t’aime" ou les "mon amour", les petits noms bêtes d’amoureux. Seul le plaisir physique comptait avec une certaine rudesse. C’est elle qui avait posé ce principe, certainement pour se protéger et protéger son autre vie, celle qu’elle laissait à la porte de la chambre 220 de cet hôtel de C… et reprenait en sortant. Cette situation, égoïstement, me convenait parfaitement. Qui n’a rêvé d’une relation semblable ? Pourtant secrètement j’aurai bien aimé qu’elle fut autre qu’une maîtresse bimensuelle. Mais nous touchons ici à un tabou absolu. Ne m’avait-elle pas dit dès notre première rencontre :
— Si vous cherchez (nous nous vouvoyions encore à cette époque) à vouloir plus que je ne veux vous donner, vous me perdrez.
C’était clair !
J’aimais son corps comme je crois elle aimait le mien. Nous nous caressions sans pudeur, nous explorions sans cesse l’autre, à la recherche d’une nouveauté, d’un frisson. Quand j’étais en elle, elle me disait sentir mon "désir", selon son expression, et ce désir répondait au sien. Au bout de quelque temps nous avions abandonné l’usage du préservatif. Non par imprudence mais par confiance l’un pour l’autre. Elle me disait aimer recevoir mon sperme, et j’aimais le lui ...