Trio sulfureux (1) - Histoires de Sexe

Trio sulfureux (1)

Je regarde ma montre. Peu avant deux heures de l’après-midi. Je souris et regarde mes deux amies, Myriam et Laura. Nos marchons en direction de l’immeuble. Marcher, pratiquement courir. La fièvre s’empare de mon corps et cela doit sûrement être également le cas de mes deux comparses. A cette heure-ci, la rue est déserte, le bâtiment pratiquement vide. Les quelques résidents restants ont leur habitude. Nous avons une heure avant de croiser quelqu’un. Largement suffisant.

Avant de continuer plus loin dans cette histoire, peut-être est-il nécessaire de vous expliquer la nature de notre rencontre. Myriam et Laura sont des amies de longue date. Depuis le lycée, je pense, voire les dernières années de collège. Pour résumer, elles aiment le sexe et ont toujours rêvé de pratiquer dans un lieu public. Elles ont déjà eu l’occasion d’expérimenter cela. Moi, je pense être un petit veinard qui traînait sur le bon forum coquin, au bon moment. Une première fois pour moi, aussi bien avec deux femmes que dans un lieu public. Bon, d’accord, j’avoue avoir joué la carte du cinéma, mais cela n’avait pas été plus loin que les préliminaires. Bref, nous avions parlé et le feeling est directement passé entre nous. Après quelques jours de recherche du lieu « parfait », nous avons trouvé un immeuble à appartements dont l’ascenseur était très peu utilisé.

Et c’est vers cet immeuble et cet ascenseur que nous nous dirigeons. Des petits rires étouffés. Nous essayons d’être calmes, de faire le moins ...

... de bruit possible. Nous appuyons sur le bouton pour appeler l’ascenseur. Quelques secondes plus tard, les portes s’ouvrent et nous nous engouffrons, tous les trois, dans cet espace réduit, dans des chuchotements forcés.

Myriam est la plus petite des deux. Une bonne trentaine de centimètres nous séparent. C’est une petite femme métisse et aux cheveux bruns et bouclés, habillée d’une veste rose, d’un petit haut violet laissant son ventre apparent - excusez-moi, le terme exact ne me revient pas en esprit – et un legging. Dès que le déclic des portes se fait retentir, je plonge vers elle, l’embrassant à pleine bouche. Mon excitation est présente. L’envie naissante face à ces deux femmes, le désir du risque. Je la sens fermer les yeux et répondre, tout aussi passionnément, à mon baiser.

Je lève son haut. Elle ne porte pas de soutien-gorge. Ses deux petits seins présentent des tétons déjà dressés. Pris d’ardeur, je me penche vers elle, commençant à suçoter un premier avant de m’acharner sur l’autre. Un petit gémissement sort de ses lèvres. Il doit être inaudible et pourtant, au cœur de cet ascenseur, j’ai l’impression qu’il résonne si fort.

Laura, son amie, me pousse gentiment. Elle mesure quelques centimètres de plus. Ses cheveux noirs et lisses contrastent avec ceux de Myriam. Sa bouche s’empare du téton, le dévorant avec une envie encore plus grande que la mienne. Je recule un peu pour profiter de ce spectacle. Mon sexe est tendu. Le désir ne cesse de monter en moi, de ...