Le rêve de Benjamin (2) - Histoires de Sexe

Le rêve de Benjamin (2)

... voulait encore, elle avait besoin de sentir ce sexe dans son intérieur et non pas juste le sentir se frotter contre son clitoris.

— Mets-la-moi putain, lui dit-elle d’un ton suppliant.

— Demande-le-moi de façon plus convaincante, répliqua-t-il à la surprise de celle qui accueillerait bientôt son sexe.

— S’il te plaît, baise-moi, concéda-t-elle.

Benjamin enfonça alors sa bite dans son antre de plaisir. C’était une libération pour les deux partenaires qui pouvaient enfin s’unir l’un à l’autre.

Pendant ce temps, Louisa se sentait spectatrice, esseulée, oubliée. Elle regrettait déjà d’avoir donné son accord. Pour essayer de changer les choses et de trouver sa place, elle décida de se positionner juste à côté de Benjamin et de commencer à lui toucher le torse. Elle le caressa, l’embrassa sur le haut du corps. Malgré tout, il continua de regarder intensément celle dans laquelle il faisait des va-et-vient avec son sexe. Voulant enfin attirer son attention, Louisa attira son visage vers elle pour l’embrasser. On aurait dit que sa vie en dépendait tant l’implication qu’elle mit en œuvre était forte. Pourtant, cela ne suffit pas. L’homme, mettant fin au baiser, se résolut à assumer ses envies, ses ressentis.

— Je suis désolé Louisa, mais tu me gênes là... murmura-t-il à sa compagne.

— Comment ça ? Je te dérange ? questionna-t-elle en redoutant la blessante vérité.

— Tout à l’heure, c’était sympa tous les trois, vraiment... Mais là, je t’avoue que j’ai vraiment ...

... envie d’Alexandra et que tu m’oppresses, tu nous déranges, admit-il sans ménagement.

— Pardon ? lâcha-t-elle dans l’incompréhension la plus totale.

— Tu sais quoi ? Va dans la chambre, on termine tranquillement ce que l’on est en train de faire et je te rejoins. Attends-moi à quatre pattes, ordonna-t-il.

Louisa se releva sans savoir si ses jambes allaient pouvoir la porter tant elle était abasourdie par la tournure que venaient de prendre les choses. Elle s’éloigna du couple qui se tenait à côté d’elle. Elle avait la triste sensation d’être rejetée, repoussée, exclue. Elle se sentait comme une moins que rien. En somme, il ne voulait plus d’elle.

Elle se dirigea vers la chambre à coucher qu’elle partageait avec Benjamin en lançant un dernier regard derrière elle. Elle voyait les deux corps s’activer l’un contre l’autre. Elle était tellement jalouse de leur étreinte.

En arrivant sur le lit, elle ne sut pas que faire. Devait-elle s’endormir et partir le plus tôt possible le lendemain matin ? Devait-elle l’attendre à quatre pattes sur le lit comme il le lui avait demandé ? S’imaginant accéder à la demande de Benjamin, elle se sentit être prise pour une chienne qui obéirait à son maître. Elle aurait dû être révoltée, elle le savait, mais au contraire, cela lui faisait de l’effet, à tel point qu’elle se sentit mouiller de nouveau. Elle avait chaud, très chaud.

Dans l’autre pièce, Alexandra gémissait de plus en plus. Elle se sentait libérée depuis le départ de sa ...