Avocat à Karzag
Datte: 26/03/2022,
Catégories:
fh,
ffh,
hplusag,
prost,
boitenuit,
noculotte,
Oral
fsodo,
fouetfesse,
portrait,
tarifé,
Auteur: Xavier, Source: Revebebe
La porte de la cellule était grise, lourde, grinçante. En se refermant, elle claqua d’un bruit métallique qui retentit dans tout le bâtiment. Blanka demeura interdite. Voilà qu’on l’affectait dans une cellule individuelle, au lieu de l’écœurante promiscuité de cette prison pour femmes, construite au XIXe siècle dans la banlieue la plus sordide de Karzag. Normalement, on y entassait les détenues pêle-mêle, jusqu’à six par cellule, tous âges confondus.
Incrédule, elle découvrit un vrai lit, sur lequel étaient posées deux couvertures, assez propres. Il y avait un petit lavabo, avec un robinet d’eau froide qui fonctionnait. À côté, un siège de w.c. le luxe pour elle, coutumière des accroupissements collectifs. Le siège ne sentait pas mauvais. Visiblement, on l’avait désinfecté. Il ne faisait pas froid : des tuyaux de chauffage passaient au-dessus du lit. Par une petite fenêtre barreaudée, on voyait le ciel gris et la cour, qui était enneigée.
Blanka n’était guère vêtue : une veste en skaï, un polo de laine, une jupe et des tennis. Pas de collant, même pas de sous-vêtements. Les gendarmes ne lui avaient pas laissé le temps de s’habiller décemment. C’était deux auxiliaires, surgis dans son taudis dès l’aube. Elle habitait un bidonville boueux, aux ruelles inextricables. Mais un voisin avait guidé les deux hommes, avec un zèle fielleux. Sans doute, parce qu’elle avait toujours refusé de se faire tringler par ce goret. Les deux auxiliaires étaient des jeunes de la campagne, ...
... des rustres inconséquents, aux yeux rougis par l’alcool. Ils défoncèrent la porte d’un coup de botte, sortirent Blanka de sa couche. L’un d’eux baissa le pantalon de son uniforme, exhibant un long dard rougeâtre. L’autre arracha le soutien-gorge de la fille avec ses gros doigts, aux ongles rongés. Leur intention était claire.
Toutefois, les seins subitement lâchés projetèrent sur le sol un rouleau de billets de banque, que Blanka y avait coincés : son gain de la veille, particulièrement important. Les deux auxiliaires s’en emparèrent, surpris du montant. Du coup, ils en oublièrent de violer la jeune femme, au grand dam du voisin qui comptait bien s’y associer. Ils voulaient déguerpir. Blanka n’eut le temps que d’enfiler quelques vêtements et partit de chez elle sans rien d’autre, sans rien pour sa toilette et sans tampons, alors que ses règles s’annonçaient.
Les gendarmes la conduisirent directement en prison, sirène hurlante dans les rues désertes. La gardienne la toisa avec mépris puis l’escorta dans un corridor blafard, aux murs gris. Sur chaque porte de cellule, il y avait un judas noir, ainsi qu’un carton, avec le nom des incarcérées. La gardienne mit le carton « Blanka Fargas » sur une porte et poussa la jeune femme dans la cellule, d’une impulsion subite à l’épaule, qui faillit la faire chuter.
Ses règles étaient imminentes. La bonne nouvelle : elle n’était pas en cloque. La mauvaise : elle n’avait ni tampons ni argent pour s’en procurer auprès des matonnes. Par ...