Stage hôtel (1)
Datte: 26/03/2022,
Catégories:
Gay
Auteur: Eudes, Source: Xstory
... et probablement de prestige. Je n’osais pas descendre de la voiture, je ne me trouvais pas à la hauteur de cette catégorie de lieu de vacances et des personnes qu’il pouvait accueillir en voyant les véhicules sur ce parking ombragé. Mes jambes commencèrent à trembler.
Pour moi, un job de vacances était un petit hôtel tranquille familial comme j’avais connu avec mes parents.
Après avoir marché dans l’allée gravillonnée ombragée par des cyprès probablement centenaires, nous arrivâmes sur un large perron, une haute et large porte vitrée s’ouvrit. Le monsieur qui m’avait véhiculé m’invita à rester dans ce vaste et impressionnant hall en marbre et boiseries. Il me dit, restez là, je vais chercher Monsieur le Directeur.
Quelques instants après, un très bel homme d’une bonne quarantaine d’années arriva. Un homme élégant avec des cheveux courts poivre et sel, tel les beaux mannequins, il se présenta tout en me saluant. C’était le Directeur qui m’avait appelé.
Laissez votre bagage ici, me dit-il.
Nous nous dirigeâmes dans son bureau. Après quelques phrases échangées ; il me fit signer mon contrat.
Et me dit : Le chef de la réception va vous faire visiter notre établissement, ensuite il vous montrera le studio où vous logerez et après, vous irez à la lingerie pour que l’on vous fournisse votre uniforme pour quelques retouches à y faire. Vous ne commencerez pas demain, mais vous serez tout de même payé à partir d’aujourd’hui, vous prendrez votre service pas avant deux ...
... ou trois jours, cela vous permettra de vous habituer à l’ambiance de notre établissement, ou interroger monsieur Philippe, le chef de la Réception, et monsieur Henri qui sera votre tuteur durant toute votre période chez nous.
Lors de la conversation le Directeur, monsieur Edouard H. m’informa que je serai pour commencer au Room-service. Un tiers du temps en matinée, et les deux autres tiers en soirée et de nuit. J’ai bien sûr accepté, car monsieur Edouard m’avait embauché dans de bonnes conditions et celles-ci me permettaient plus de congés que je n’avais espéré.
Le surlendemain, dans mon uniforme impeccable, je prenais mes fonctions de room-service dans l’amplitude de vingt-trois heures à huit heures le lendemain.
Je découvrais ce qu’était la vie professionnelle.
Je ne savais pas que tant de personnes avaient recours à cette facilité d’être servis en permanence et à n’importe quelle heure.
Déjà dès vingt-trois heures, j’avais un appel. Ce premier pour une "table" c’est-à-dire un dîner avec boisson. Après quelques recommandations de monsieur Henri, je montais donc ce repas sur la table roulante magnifiquement arrangée et disposée par l’ascenseur de service pour arriver au second étage dans une très belle et vaste chambre. Après avoir frappé, j’avance cette table au milieu de la pièce et pris congé. Ce client (le premier) avec beaucoup de prestance et d’élégance me glissa un billet de cinquante euros (pour le peu que j’avais effectué, je n’en revenais pas) puis ...