La trahison (6)
Datte: 26/03/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: miche1837, Source: Xstory
Une promenade mouvementée
Je n’avais jamais imaginé que mon séjour sabbatique aurait pris une telle tournure. Tout en dégustant une coupe de champagne sur la terrasse, je me remémore les évènements de ces deux dernières semaines. Ma dernière séance de psychanalyse avec Isabelle, mes instants délirants près de la piscine partagés avec Isabelle et Geneviève, enfin les moments intenses dans les bras de Michael. Finalement, ce coin de campagne n’était pas si perdu que cela et ne manquait pas de surprises agréables. J’avais donc pris la résolution de prolonger mon séjour et j’avais contacté l’agence le matin même pour l’informer de ma décision de conserver la location pour une durée indéterminée.
Je n’avais pas eu l’occasion de quitter la maison sauf pour me rendre au chef-lieu de canton pour l’approvisionnement. Après réflexion, je décide donc de profiter de la fin de l’après-midi pour explorer les proches alentours. Depuis la maison, un chemin s’enfonce dans les champs, et semble rejoindre un petit bois, situé malgré tout à une bonne distance de mon lieu de villégiature. J’entre dans la chambre pour m’habiller, car comme à mon habitude, c’était entièrement nue que je musardais sur la terrasse. Une mini-robe noire à fines bretelles et un petit string de dentelle noire assorti font l’affaire, le chemin ne semblant très praticable, je chausse une paire d’escarpins forme sabot en cuir noir, et je me lance courageusement à travers la campagne.
Des myriades d’insectes ...
... voltigent dans les herbes, tandis qu’une légère brise rafraîchissante fait de temps en temps voltiger les godets de la partie inférieure de ma robe, la soulevant légèrement et dévoilant mes fesses que la ficelle du string ne cache en aucune façon.
Devant la solitude qui m’entoure, cette situation ne me dérange absolument pas bien au contraire, car la caresse du vent vient chatouiller agréablement mon pubis si peu protégé par le string de dentelle. Plus je m’approche du petit bois, plus un bruit de tronçonneuse me parvient. Le coin ne serait donc pas si désert que je le pensais. Cela ne m’empêche pas de poursuivre mon chemin. Je pénètre dans le bois et au bout d’une centaine de mètres, mon chemin traverse une clairière dans laquelle deux hommes sont occupés à faire du bois. L’un tronçonne tandis que l’autre met en place un mur de longues bûches à côté duquel s’amoncèle un tas de branchages.
A ma vue, le plus âgé s’interrompt :
— Bonjour, vous allez où comme ça ?
— Je me promène le long de ce chemin.
— C’est une voie privée qui se termine en cul-de-sac dans la cour de mon exploitation.
— Je ne savais pas, excusez-moi.
— Pas grave, si vous n’êtes pas d’ici, vous ne pouviez pas savoir !
— Non, je ne suis pas du pays, je réside pour un moment dans la maison qui se trouve en bordure du chemin !
— Je vois, vous êtes donc ma locataire.
— Je ne sais pas, j’ai loué par l’intermédiaire d’une agence.
— J’ai fait construire cette maisonnette pour me faire un ...