1. Le mitan de la fin


    Datte: 14/08/2018, Catégories: ff, sf, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    Résumé :
    
    De moins en moins facile, il est quasiment nécessaire de lire (et de noter) les textes N°13 562, N°13 565, N°13 579, N°13601, N°13610, N°13667 et N°13689.Pour ceux qui ont vraiment trop la flemme (ou pas l’envie, ou pas le temps) : un vaisseau de l’Empire se dirige vers Proxima du Centaure, pour voir si par hasard y’aurait pas une planète à polluer car sur notre Terre bien aimée ça commence à craindre.À bord deux couples : Susan et Heinrich, Gladys et DaniloApparemment y’a eu un gros bug et ils se retrouvent à leur point de départ, mais 6000 ans plus tôt.Ils se demandent ce qu’ils vont devenir quand un vaisseau apparaît.
    
    Voilou !
    
    Le mitan de la fin.
    
    28 août 2099, an 83 de l’Empire, 18 h 58 P.M.T., système solaire Terra, 6 000 ans en arrière
    
    La navette approchait du Susan Zeldon. Guère plus imposante extérieurement qu’Explorateur 1, l’intérieur était mieux conçu. Le cagibi de repos avait été squeezé au profit d’un habitacle plus ergonomique, plus fonctionnel. La capacité était passée de deux à cinq places.
    
    Constatant que le tableau de bord se résumait à trois pauvres moniteurs, Heinrich interrogea l’ordo. Celui-ci lui expliqua que la navette était dirigée directement du vaisseau par Multivac X et que les astronautes n’usaient que de commandes vocales.
    
    De près le Susan Zeldon les impressionna. À leur époque, envoyer un tel monstre dans l’espace eut été impossible. Pour l’amarrage, rien n’avait changé, le module alla s’encastrer sous le ...
    ... champignon. Le sas supérieur s’ouvrit et ils arrivèrent dans un réduit assez semblable à la cage à vide du Nicolas 1er.
    
    Ils furent accueillis par le commandant en personne. Renversante. Elle avait troqué sa tenue d’astronaute pour un ensemble d’intérieur pantalon, débardeur en « soie » lilas qui fit pâlir les filles engoncées dans leurs combines. Ses cheveux bruns courts devant, légèrement plus longs derrière, avec un effet de plumes sur la nuque contrastaient avec la blancheur diaphane d’une peau qui ne devait guère fréquenter le soleil. Cela la rendait mortellement attrayante.
    
    Comme Sander- Farrell, elle avoisinait, voire dépassait les 180 cm. Elle était dotée d’une cabine avancée à damner un disciple de St Ahmed. Les similitudes s’arrêtaient là. Les séances de muscu faisaient la différence. Heinrich n’aurait pas voulu se battre avec elle.
    
    Elle se montra charmante, les amena à des cabines individuelles où ils purent se changer. Susan fulminait : elle avait vu les regards concupiscents des deux mâles. Dans son accoutrement de spationaute, elle ne faisait pas le poids face à l’élégance de Palver.
    
    Elle ôtait sa combinaison pressurisée quand elle aperçut sur la couchette, (son cœur ne fit qu’un bond) un ensemble blanc tout à fait semblable à celui du commandant. Elle finit prestement son déshabillage. Elle souleva le débardeur et vit une minuscule culotte blanche transparente. Superbe ! Les temps avaient, semble-t-il, bien changé. Elle se débarrassa de son horreur en coton ...
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