Un si joli salon en briques rouges - Histoires de Sexe

Un si joli salon en briques rouges

... vrai, mais te connaissant, je n’y croyais pas de trop !
— Ah bon ? Qu’en sais-tu ?
— Tu n’as jamais été très bi…
— Je peux avoir changé entre-temps…

Mon mari répond placidement :

— On le saura tôt ou tard…

Je n’aime pas trop quand il répond de la sorte, ça signifie souvent qu’il vient d’avoir une idée derrière la tête. Alors que je m’apprête à lui demander le fond de sa pensée, je vois arriver vers nous la femme rousse toujourstopless, accompagné de son homme qui lui sert de coolie.

— Hello ! How you do you ?

Lui décrochant à nouveau un large sourire, je réponds :

— Fine, thank you. Are you having fun in this erotic fair ? Great congratulations on your exhibition !
— Thanx ! It was you who incited me…

Puis la rousse se tourne vers son compagnon pour lui demander :

— Tu sais comment on dit en anglais « dévergonder », un verbe pas trop choquant, plutôt gentil…

Avant que son homme ne réponde, amusée, je lance :

— On dit « dévergonder », tout simplement !
— Vous parlez français ?
— Oui, je vis en France depuis que j’ai eu le malheur d’épouser un français, celui qui est à côté de moi ! Enchantée, je m’appelle Sandra, accompagnée de mon mari, Gilles.
— Enchantée de même, je m’appelle Géraldine. Et voici, mon mari, Bernard.

Nous commençons à discuter. Puis Gilles propose :

— Vous désirez dîner avec nous ?
— Bonne idée ! On peut ?
— Si je vous le propose. J’appelle le serveur, il prend votre commande et je lui demande de tout rapporter ...

... en même temps.
— OK, faisons comme ça !

Géraldine s’installe face à mon mari, son compagnon en fait de même face à moi. Gilles interpelle le serveur qui arrive aussitôt. La commande prise, nous parlons du salon. Puis la discussion devient un peu plus intime sur nos motivations. Géraldine n’est pas aussi avancée que moi dans le libertinage, elle ouvre de grands yeux quand je lui raconte quelques anecdotes. Son mari est totalement en retrait, comme transparent, mais je constate du coin de l’œil qu’il est fortement intéressé à la fois par mes seins dévoilés et mon vécu. Pourtant, sa femme est aussi poitrine à l’air. Il est vrai que ses lolos sont plus petits que les miens, mais je ne détesterais pas avoir ses seins bien fermes, les miens étant plus sujets à la gravité…

Posant carrément ses petits nichons sur la nappe en papier, se penchant un peu vers moi, Géraldine demande :

— Et tout ça depuis que vos enfants sont partis du nid ?
— On peut se tutoyer, Géraldine. Oui et non, car on avait commencé avant leurs naissances, mais j’avoue que nous avons dû ralentir. Au fait, tu m’as bien dit que tu avais deux filles, je me trompe ?
— Non, tu ne te trompes pas. Ce soir, elles sont chez leur mamie. Officiellement, nous sommes invités à un repas organisé par ma boîte. Si ma mère savait où je suis…
— Elle ne se doute de rien ?

Géraldine dépose un rapide bisou sur la joue de son mari :

— Absolument pas ! Car Bernard est mon alibi en béton ! Personne n’oserait penser que ...