Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 17
Datte: 21/03/2022,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bycinolas, Source: Literotica
... Les aboiements d'un dogue allemand nous accueillent. Je n'ai pas le temps de le voir arriver qu'il est déjà sur moi me plaquant contre le tracteur avec ses pattes sur mes épaules et me léchant la figure à grand coup de langue baveuse.
- T'inquiète pas, il est pas méchant, me rassure Alexandre, puis s'adressant au chien, Rocco laisse ma salope tranquille pour l'instant, viens me voir.
Rocco, en bon toutou, finit de me nettoyer la figure avant de me rendre ma liberté de mouvement. Mon petit coup de speed passé après ma rencontre avec ce molosse gigantesque, nous retrouvons Albert dans sa cuisine. Le fumet d'un café titille mes narines, trois grandes tassent remplis à raz bord nous attendent. Mais que je vous décrive notre hôte : il est tout en couleur l'Albert, dans sa côte au bleu passé par le temps, la bedaine saillante sans être vraiment grasse, un front dégarni halé par des années de soleil, le teint coupe rosé de l'amateur de bons (?) vins, le visage jovial, voir un peu simplet, tout en chair qui respire la santé, une vraie caricature paysanne !
- J'ai hérité d'une nouvelle commis, une amie de Paul qui vient découvrir les joies de la campagne. J'espère que son odeur de foutre ne t'gène pas?
Comme présentation j'ai vu mieux ! Je pique un fard, dis bonjour au monsieur pour faire preuve de bonne manière et me précipite sur la tasse qu'il nous propose pour me donner une contenance ! C'est un véritable café de cow-boy son breuvage et il me faut vider la moitié de ...
... la boite de sucre pour qu'il commence à être buvable. Je ne capte pas trop leur conversation, j'ai l'impression d'en être le sujet central sans réellement cerner l'objet des propos. Il parle à mots couverts, évoque rencontre, animaux ... je les laisse à leurs élucubrations et finis avec difficulté ma tasse pour rester poli.
Pour la rincer, il nous sert une rasade de gnôle. Devant ma tête dubitative, il insiste. Son ton impératif en me tendant la tasse que je venais de repousser ne me laisse pas trop le choix. Il ne sait pas préciser la teneur en alcool de sa préparation locale, mais m'affirme que "c'est d'la bonne !". Devant cette affirmation pleine de bon sens (?), je trempe légèrement les lèvres dans le breuvage.
- Allez cul sexe, m'encourage-t-il.
D'un trait je la vide, les premières sensations sont agréables et encourageantes. Mais après cette phase en trompe-l'œil c'est une autre histoire ! J'ai rapidement les oreilles qui me chauffent, la gorge qui rend l'âme et les yeux qui coulent toutes les larmes de mon corps ! C'est du brutal, plutôt une boisson d'homme comme l'aurait nommé monsieur Fernand dans ces délicieux "Tontons flingueurs". Albert impose une seconde tournée, il ne faut pas repartir sur une jambe affirme-t-il. Les miennes sont un peu en coton lorsque nous retournons au tracteur. J'ai la tête en feu et je m'avachis dans la cabine pour le chemin du retour, j'ai besoin de récupérer !
C'est sans compter sur la perversité d'Alexandre, qui me voyant à sa ...