Sept huit neuf - Histoires de Sexe

Sept huit neuf

... ce que certains appellent un mâle alpha ? Il faudra que je tire la situation au clair.

Ce matin, je m’entretiens par téléphone avec mon comparse :

— Écoute, Matthieu, on va tenter une chose pas très nette, ni très morale, mais qui veut la fin veut les moyens.
— Qu’est-ce que tu as dans l’idée, William ?
— Ta femme comme la mienne ont un faible pour le champagne. Eh bien, nous allons nous faire un plaisir de leur en offrir à profusion… J’ai justement deux caisses sous la main, et pas du bas de gamme.

Matthieu me rétorque de façon amusée :

— Tu veux rendre pompettes nos femmes ?
— Disons que je souhaite abaisser leurs barrières…
— T’en pinces pour ma femme ?

Selon une de mes bonnes habitudes, je biaise ma réponse :

— Je pourrais te retourner la question, Matthieu. Je reconnais sans problème qu’avoir le nez dans la poitrine d’Angèle est une expérience à faire et refaire.
— Ah ça oui ! J’en sais quelque chose depuis des années. Et entre nous, les lolos de Lola sont sublimes !
— J’avais cru remarquer… Donc, tu es ok ?

Un bref silence avant d’entendre :

— Je ne suis pas contre…

Quelques jours plus tard, au matin, nous recevons Angèle et Matthieu chez nous. Une fois de plus, nos femmes sont sensiblement habillées de la même façon, c’est-à-dire une jupe et un chemisier. En rien en dessous, ce qui devient coutumier, mais très intéressant. Très vite, tous les quatre, nous allons faire un petit tour dans un vaste terrain vague voisin où nos femmes se ...

... sont amusées à révéler un peu de leurs appas faiblement dissimulés sous leur chemisier.

Nous avons ainsi croisé quelques promeneurs qui ont pu bénéficier d’une agréable vue. Souvent des joggeurs qui ne se sont néanmoins pas arrêtés. Mais Lola nous fait remarquer que certains d’entre eux avaient quand même une bosse dans le short, ce qui amuse beaucoup nos femmes de savoir qu’elles font de l’effet. D’ailleurs, Matthieu a quelques soucis, lui aussi…

Retour à la maison pour le repas, une plancha avec diverses viandes et légumes disponibles. Nous sommes installés autour de la table ronde selon le schéma classique « un homme, une femme, un homme, une femme », chaque femme ayant deux voisins, et chaque homme ayant deux voisines. Je ne me suis pas cassé le crâne pour l’assortiment que j’ai été cherché la veille au rayon traiteur. Bien sûr, j’ai mis au frais quelques bouteilles de champagne.

Quand j’apporte la première bouteille à table, ma femme s’exclame :

— Waw ! C’est pas de la gnognotte cette marque !

Après avoir bu une première coupe, Angèle confirme :

— Ah oui ! C’est loin d’être dégueu !

Nous, les hommes, nous nous restreignons, il nous faut rester sobres si nous désirons profiter de l’éventuelle suite. Une première bouteille se vide, puis c’est au tour de la deuxième de disparaître petit à petit dans le gosier de nos femmes. Il est flagrant qu’elles deviennent de plus en plus pompettes. Le procédé est un peu vil, mais efficace…

— Et tu te rappelles la ...