Ma rencontre avec Philippe
Datte: 19/03/2022,
Catégories:
fh,
fplusag,
fépilée,
cérébral,
caresses,
Oral
69,
préservati,
pénétratio,
fdanus,
hdanus,
confession,
totalsexe,
tarifé,
Auteur: Amarella, Source: Revebebe
... je supposais que c’était des clients, je ne l’avais donc pas dérangé, me contentant de lui faire un petit signe. J’étais là, face à une photo, quand j’entendis derrière moi une voix masculine dire, d’une voix assez forte, sans doute pour qu’on l’entende de loin :
— Tous ces clichés sont absolument superbes !
Et puis, plus près de moi, presque contre mon oreille, d’une voix quasiment inaudible :
— Dommage que tout cela soit si triste.
Je me retournai : c’était un type de 35 ans environ, brun, taille moyenne, pas beau mais pas moche non plus, mince, assez élégant dans ses vêtements de marque. Je lui répondis, d’une voix forte :
— Oui, absolument superbes ! Et tout bas : mais c’est vrai que l’ensemble donne envie de pleurer.
On a ri ensemble d’être d’accord ! C’est vrai que chaque photo était presque vivante : on avait l’impression que le personnage était en relief et allait se mettre à bouger. Mais le thème principal était la douleur, la misère, et les photos de vieillards décharnés côtoyaient celles d’enfants handicapés, ou de femme se tuant au travail. Cela dit, il devait y avoir des amateurs, près de la moitié des clichés portaient la mention « vendu ».
Je continuais ma visite, le type aussi, on échangea encore quelques propos, mais on tombait toujours d’accord sur les mêmes points : très beau, mais très triste.
On finit par sortir de l’expo, sur le trottoir nous échangeâmes encore quelques banalités au sujet de l’expo, et, de but en blanc, il me ...
... proposa d’aller boire un verre. J’étais un peu surprise, hésitante, mais il insista, il me trouva sympa et avait envie de faire plus ample connaissance. Il me parut sympa également, et je finis par accepter.
Je connaissais bien le quartier, il y avait un bar brasserie au bout de la rue, avec une belle déco, je lui proposai d’y aller.
Durant le trajet nous eûmes juste le temps d’échanger nos prénoms : il s’appelait Philippe, je lui dis que je m’appelai Christine.
Deux minutes plus tard, nous étions attablés, le garçon nous demandant ce que nous voulions boire. On était assez hésitant, quand je me décidai :
— C’est 19 h 30, l’heure de l’apéritif, je prendrai bien un verre de vin blanc bien frais…
Philippe eut l’air un peu étonné, mais finit par dire :
— Oui, bonne idée, deux verres de blancs, qu’est-ce que vous avez comme blancs ?
Le serveur :
— Muscadet, sauvignon, chardonnay…
Je l’arrêtai :
— Chardonnay pour moi.
— Deux chardonnays, conclut Philippe
En attendant nos verres, on papota gentiment, il me raconta qu’il était chef d’entreprise, qu’il était à la tête de deux sociétés, une sur Rouen, l’autre sur Paris, spécialisée en domotique, qu’il partageait sa vie entre Rouen et Paris où il était deux jours par semaine, qu’il gagnait très bien sa vie.
Je lui racontai ma vie, styliste, divorcée, indépendante, avec des hauts et des bas… le temps de dire tout ça, on avait fini nos verres.
Il proposa de grignoter quelque chose ici, je lui dis que ...