La renaissance d'Élise
Datte: 15/03/2022,
Catégories:
f,
couple,
extracon,
uniforme,
amour,
jalousie,
revede,
Masturbation
nopéné,
confession,
Auteur: Reveur73, Source: Revebebe
Rappel de l’épisode précédent : «Un matin d’automne »
Je suis Élise D., capitaine de la Gendarmerie de Nyons, cela fait maintenant trois ans que je suis arrivée dans la région à la tête de cette Gendarmerie. Je suis fière de mon équipe et du travail que nous faisons depuis quelques années maintenant.
Je ne vous cache pas que les débuts ont été très compliqués lors de mon arrivée. Dans la Gendarmerie, une femme jeune de trente-quatre ans, qui arrive comme patronne d’une brigade dans cette grande institution, cela provoque des réactions machistes parfois… J’ai dû me faire accepter par mes subalternes, leur prouver que je n’étais pas une jeune arriviste carriériste qui venait ici pour prendre un grade et puis partir sous d’autres cieux. Ce choix m’a imposé des rythmes de travail indécents. Je ne me suis pas méfié des conséquences de cet engagement sur mon couple.
Plutôt mignonne, un peu plus d’un mètre soixante, pour une cinquantaine de kilos, je suis fine et sportive, avec une poitrine modeste, mais encore ferme malgré mes trois grossesses. Le temps libre dont je dispose est plutôt destiné à mes enfants qu’à mon mari, Jean, professeur d’EPS au Lycée Roumanille de Nyons. Pourtant cet homme est charmant, avenant même, toujours prêt à rendre service.
Je le laisse de temps en temps, rarement il faut le reconnaître, me faire l’amour, mais je n’arrive pas à jouir totalement et à me laisser aller… je suis focus sur mon job, sur mes enfants, ma condition physique. Je dois ...
... reconnaître que je ne suis pas très tendre avec lui, pas câline du tout, même…
Issue d’une famille plutôt puritaine, je n’ai jamais eu l’image du couple aimant de la part de mes parents. Pas de bisous en présence de tiers, des gestes de tendresse envers mon frère et moi, de l’amour, oui, sans doute, mais jamais de manière très démonstrative. Donc, formatée par ce modèle, cette distance, je ne pense à donner que de l’amour à mes enfants, sans ne jamais rien démontrer à mon mari…
Je ne peux lui reprocher d’essayer, de tenter de se rapprocher de moi physiquement… mais je reste sourde (ou aveugle ?) à ces signaux ! Trop occupée à bien faire mon job, à gagner la bataille de mon acceptation par les femmes et les hommes placés sous mon commandement.
Avec Marjorie, une jeune gendarme de la brigade, nous revenons d’une réunion à l’État-Major de Valence. Il est 15 heures, le soleil tape fort ce jour. C’est l’avantage de cette région, dès le printemps, lorsque le mistral reste absent, nous avons de très belles journées, très ensoleillées. On sent l’été proche. Encore un mois et les cigales se battront avec les oiseaux pour égayer nos paysages… les rendant parfois bruyants, surtout au moment de la sieste… Je me sens légère aujourd’hui, je ne sais trop pourquoi… est-ce cette réunion qui m’a mis du baume au cœur ? Peut-être bien, car la hiérarchie départementale est satisfaite de la brigade de Nyons ! Le colonel m’en a fait la confidence en fin de réunion. Il a salué le travail ...