Promenons-nous dans les bois - Histoires de Sexe

Promenons-nous dans les bois

... je me vide, mélangeant mon sperme à celui des autres, je me dis que l’éducation de ma femme est en train de passer par un étrange chemin, surtout pour une femme dotée d’un caractère assez fort et qui aime souvent commander…

Ma femme aurait-elle des velléités de soumission ? Dans ce cas, n’aurais-je pas été à la hauteur durant toutes ces années ?

Dans la voiture, Isa n’arrête plus de parler. On dirait une petite fille qui vient de passer tout un après-midi avec des licornes ! N’empêche que la corne était placée bien bas ! Elle est intarissable, elle rêve tout haut, disant qu’elle a eu la révélation, telle Bernadette Soubirous. Je suppose néanmoins qu’elle n’a pas prévu de se retirer dans un couvent, mais elle serait bien capable dans l’exaltation du moment d’aller postuler dans un bordel clandestin pour personnes âgées !

Il faut que je me ressaisisse, que j’arrête ce délire stupide. Ma femme est simplement enthousiaste. Pourtant, elle a déjà assisté et participé à des soirées olé-olé. Mais ici, c’était en plein jour, dans un bois, avec un vrai inconnu dans une situation pas prévue initialement. Et visiblement, ça lui a beaucoup plu !

Soudain, quittant son long monologue, elle s’adresse à moi :

— Léopold m’a promis qu’on recommencerait prochainement dans les bois. Sans doute samedi prochain. Au fait, il t’a parlé de quelque chose concernant mon éducation et mes week-ends avec lui ?
— Il m’a dit qu’il prévoyait de faire ton éducation en la matière. Mais je n’en ...

... sais pas plus, car lui-même doit plancher sur la façon de s’y prendre.

Isabelle s’étonne :

— Mon éducation ?
— C’est ce qu’il a laissé entendre.
— Il va devenir vraiment mon prof ?
— Quelque chose dans le genre… Tu avais dit oui, je te signale.
— C’était dans le feu de l’action… Des paroles en l’air, juste pour l’excitation…

Puis Isabelle tapote ma cuisse de ma main :

— Allez, raconte ! Raconte la suite !
— Je n’en sais pas plus, ma chérie. Et comme je te l’ai dit, Léopold ne savait pas encore comment s’y prendre exactement à ton sujet.
— Oh, ça m’étonne ! Je parie qu’il avait déjà sa petite idée, mais qu’il n’a pas voulu te la dire.
— Peut-être, mais il semblait sincère quand il m’a dit qu’il n’avait pas encore d’idée bien arrêtée, et qu’il allait choisir la bonne piste.

Elle retire sa main :

— Si tu le dis… Au fait, le Cercle organise quelque chose samedi soir.
— Oui, je sais, c’était déjà planifié depuis la dernière fois. Ça se passera chez Gaétan, si je ne me trompe pas. Il nous dira quoi exactement mardi soir. En tout cas, on n’aura pas de problème à trouver la bonne route.
— Ce qui est bien chez Gaétan, c’est son jacuzzi gonflable ! Tu sais qui sera là ?
— Comme la fois dernière, les mêmes hommes avec lesquels tu t’es éclatée à fond. Et bien sûr, il y aura ton Léopold préféré.

La riposte fuse, teintée d’acide :

— Et aussi ta Noémie, celle qui a un gros cul, mais pas de nichons ?

Je reste calme, ignorant la pointe de jalousie contenue ...