Une très agréable nuit de garde en clinique. (1)
Datte: 13/03/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Docmature, Source: Xstory
Cette histoire, vraie, s’est déroulée il y a bien longtemps, presque une trentaine d’années. Donc si les faits sont réels et se sont à peu près déroulés comme narrés ici, la description des scènes et les dialogues sont bien sûr inventés (mais pour ce que je m’en souviens, ils étaient « chauds ») de même que les prénoms de deux des protagonistes.
Débutons par une très courte présentation, je m’appelle Christian, jeune diplômé d’un doctorat de médecine et, comme beaucoup de confrères, je débute ma carrière par des remplacements de ville et des gardes dans différentes cliniques. Nous sommes à l’époque des faits relatés ici dans les années 1990, il y a presque une trentaine d’années. Depuis quelque temps, je fais régulièrement des gardes de nuit dans une clinique pour personnes âgées à Louveciennes, en banlieue parisienne. La présence d’un médecin de garde était jugée nécessaire pour la prise en charge médicale au cas où un malade ferait une complication nocturne, ce qui n’était pas si rare.
En cette fin d’après-midi, j’arrive à la clinique avec ma R5 jaune (ce fait n’a aucun intérêt pour cette histoire, c’est uniquement un clin d’œil personnel). Après un court entretien avec le médecin qui me fait les transmissions, je pars m’installer dans le petit local mis à ma disposition pour la nuit. Il n’y a pas de patients particulièrement à surveiller et la nuit devrait être calme, je vais donc probablement pouvoir dormir. Cela me convient parfaitement, car dans la journée, je ...
... travaille en effectuant des remplacements d’un confrère. La clinique étant sur 2 étages, deux infirmières sont également présentes, une par étage, pour la nuit. J’avais déjà croisé, lors de gardes précédentes, la jeune infirmière, prénommée Elodie, affectée à mon étage et nous avions sympathisé, des relations purement de travail et amicales.
Peu après, je m’installe dans ma « chambre » et, tout en mangeant un sandwich, je débute la lecture d’un livre. Rien de particulier ne se passe jusque vers 22 heures, quand j’entends frapper à ma porte, c’est Elodie.
— Désolé Christian de te déranger (eh oui, quand on est jeune médecin, c’est « tu et le prénom », alors que maintenant c’est « vous et Monsieur ou docteur »), mais il y a un patient qui se plaint de légères douleurs thoraciques et je préfèrerais que tu le voies.
— Pfou... moi qui allais me coucher... OK, je vais venir, mais ces douleurs, elles te paraissent inquiétantes ou pas ?
— Non, a priori, elles n’ont pas l’air cardiaques, mais on ne sait jamais et puis c’est toi le médecin.
— C’est sûr, et tu as fait un ECG ?
— Non, je t’attendais. Allez, docteur, un peu de courage, on y va !
Nous voilà donc partis dans la chambre du patient. L’interrogatoire est rassurant, les douleurs ne sont pas d’allure constrictive et sans irradiation, mais compte tenu de l’âge du malade, un octogénaire, il s’agit de faire quand même attention et de ne pas passer à côté d’un réel problème. Son examen cardiopulmonaire est normal, ...